Une conférence scientifique a été dédiée à cette thématique Evénement phare du Groupe Al Omrane, le Salon Al Omrane Expo constitue une étape déterminante dans la politique de proximité engagée par l'aménageur. Cet événement tenu encore une fois cette année sous un format virtuel vient répondre aux attentes des clients-citoyens et des partenaires, notamment dans ce contexte socio-économique exceptionnel. Il incarne la volonté d'Al Omrane de contribuer à un meilleur cadre de vie en proposant des offres variées qui répondent aux besoins de tous. Ce rendez-vous se veut en effet un carrefour d'échange et de réflexion sur les enjeux du secteur de l'habitat et du développement urbain. Il se présente également comme un espace de création d'opportunités de collaboration avec les différents partenaires du groupe. Pour l'édition 2021, Al Omrane a choisi de mettre la planification au cœur du débat. L'idée étant de permettre à l'ensemble des parties prenantes d'étaler leur vision du développement durable et territorial au vu de la conjoncture actuelle. Il s'agit également d'établir un état des lieux ainsi que de relever les principaux défis du secteur à l'instar de la satisfaction de l'offre urbaine à travers une offre adaptée aux différentes couches sociales à l'instar de la classe moyenne. A cela s'ajoute l'allocation optimisée du foncier en adoptant une approche coordonnée pour un cadre de vie intégré ou encore la réduction des disparités territoriales qui continuent à se faire sentir. Une conférence scientifique a été au programme permettant à un large parterre d'intervenants de discuter de la question de la planification sous différents angles. Plusieurs recommandations ont découlé des échanges en vue d'atteindre un rééquilibrage territorial et ce conformément aux Hautes orientations royales et aux principales recommandations relatives au nouveau modèle de développement. Retour sur les principales interventions. Badr Kanouni : «Le nouveau modèle de développement est une avancée en matière d'amélioration de la convergence des intervenants» Pour Badr Kanouni, cette conférence permet au Groupe Al Omrane de marquer sa volonté de contribuer au débat en tant qu'acteur dans la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine de l'habitat et du développement urbain. Le président du directoire du Groupe Al Omrane a réitéré dans ce sens l'ambition de la holding de se positionner comme un groupe fédérateur au savoir-faire et aux bonnes pratiques qui devraient accompagner la dynamique du secteur. L'aménageur confirme ainsi son ambition d'être une locomotive du secteur dans le cadre du partenariat public-privé, notamment dans ce contexte marqué par la mise en place du nouveau modèle de développement. «Le nouveau modèle de développement est une avancée énorme en matière d'amélioration de la convergence des intervenants. Nous allons tous être en marche pour une vision et des objectifs communs. Il faut être conscient de cette révolution qui est en train de se mettre en place et qui accélérera le développement de notre pays», souligne M. Kanouni. Et de préciser que «nous devons tous œuvrer dans ce sens pour qu'il y ait une meilleure réciprocité». Majida Elouardhiri : «Nous sommes tous interpellés pour anticiper le besoin et prévenir la constitution d'habitat insalubre» L'anticipation des besoins est l'une des recommandations phares formulées par la tutelle lors de cette rencontre. Intervenant dans ce sens, Majida Elouardhiri, secrétaire générale du département de l'habitat et de la politique de la ville, a énuméré un bon nombre d'enjeux à relever tout en insistant sur la préservation des efforts consentis par l'Etat pour l'amélioration du cadre de vie des habitants et l'assainissement du cadre urbain. «Nous sommes tous interpellés pour anticiper le besoin et prévenir la constitution d'habitat insalubre», peut-on relever de la représentante du ministère en guise d'exemple. La responsable a ainsi plaidé pour la nécessité de mettre en place un programme d'habitat orienté vers l'aide aux ménages à travers le rehaussement de leur capacité financière pour accéder à un logement de qualité dans toutes ses dimensions. Une exigence qui, selon Mme Elouardhiri, impose la mise en place d'un écosystème qui va de la planification jusqu'à l'exécution du projet. La secrétaire générale du département de l'habitat et la politique de la ville a indiqué à ce propos que le Maroc s'inscrit actuellement dans un repositionnement vers un produit de qualité qui est destiné aux différentes classes sociales mais surtout adapté à leurs moyens et leurs aspirations en matière de confort et de connectivité. Il est ainsi question d'un renouvellement de la politique d'aide à l'accès au logement avec de plus en plus de qualité. Taoufik Kamil : «Pour un équilibrage entre les villes et zones rurales de manière à réduire les disparités territoriales» Du côté des opérateurs privés, le rééquilibrage territorial et urbanistique est également une donne à tenir en compte en vue d'adapter le secteur aux nouveaux défis qui se présentent. Participant à ce débat, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a mis l'accent sur l'importance d'améliorer l'offre aussi bien en termes de qualité que d'espace. A cet égard, Taoufik Kamil, président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers, a plaidé pour un équilibrage entre les villes et zones rurales de manière à réduire les disparités territoriales. Le porte-parole des promoteurs immobiliers a, également, insisté sur l'innovation et la durabilité afin d'inscrire les centres urbains dans la nouvelle dynamique qui s'opère. L'atteinte de ces ambitions est tributaire de la levée d'un bon nombre d'enjeux. M. Kamil cite dans ce sens la rareté du foncier qui continue de plomber l'activité du secteur. D'où l'importance de mettre des plans d'aménagement appropriés favorisant ainsi une meilleure structuration de l'offre et une bonne planification territoriale et durable.