La 1ère session d'échange portant sur les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques vient de se tenir lundi dernier par visioconférence. Elle a mobilisé plus de 150 participants, ce qui confirme l'intérêt porté par les différents acteurs nationaux aux enjeux. C'est un fait. La transition vers la mobilité électrique et durable est une opportunité historique pour stimuler la croissance économique du pays ; ceci, en adéquation avec les objectifs environnementaux et climatiques. C'est d'ailleurs dans cette perspective que la CGEM a lancé en juin 2021, avec le soutien de l'Agence néerlandaise pour l'entreprise RVO et les autres parties prenantes concernées une étude sur la mobilité électrique et durable au Maroc. Confiée au cabinet néerlandais EV Consult, l'objectif de cette investigation est de contribuer à l'élaboration d'une feuille de route nationale concertée relative à la mobilité électrique et durable. Le lancement de cette étude a reçu le concours des ministères de l'industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique, de l'énergie et de l'environnement, de l'intérieur, du transport et de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration, ainsi que de l'Agence marocaine de l'efficacité énergétique (AMEE), de l'Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (MASEN), de la Fédération de l'énergie, de la Fédération de l'automobile et de la Fédération des transports. La feuille de route servira de base pour définir les politiques publiques nécessaires. Elle permettra de préparer, aussi, les entreprises marocaines aux mutations en cours dans ce secteur. Par effet induit, une offre locale adaptée devra émerger. Une offre qui touchera, à la fois, les infrastructures, l'industrie et les services. Pour définir la feuille de route, ce sont 4 sessions d'échange qui ont été tenues. Elles ont porté sur les infrastructures de recharge des véhicules électriques, le cadre législatif et réglementaire, le modèle de recharge des véhicules et la R&D, l'innovation et l'intégration industrielle. Ces ateliers ont permis d'analyser le marché local des véhicules électriques (VE) et des infrastructures de recharge au Maroc. L'accent a été mis sur les modalités de transport, la flotte marocaine de VE et les infrastructures existantes, ainsi que les obstacles à la passation des marchés et à la mise en oeuvre de projets de mobilité électrique. L'expérience néerlandaise a également été présentée à travers The Netherlands Knowledge Platform for Public Charging Infrastructure (NKL). Le partage du savoir-faire a permis de mettre l'accent sur les exigences techniques, sur les stratégies de déploiement de l'infrastructure de recharge des véhicules électriques et sur les initiatives visant à étendre la recharge publique et à faciliter l'adoption des véhicules électriques. Les jalons du projet ont été jetés. Les étapes pour y parvenir sont à suivre de près. L'impact environnemental est énorme...