Amélioration de la situation épidémiologique, vaccination des élèves, souci d'équité… les principales raisons La nouvelle est tombée comme un couperet. La rentrée scolaire 2021-2022 a encore été repoussée au 1er octobre prochain. L'annonce faite lundi par le ministère de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique était prévisible. L'amélioration de la situation épidémiologique en est la principale raison. Le gouvernement a décidé de donner toutes les chances au pays de sortir de cette vague de contamination depuis l'été. «Cette mesure s'applique à l'ensemble des établissements scolaires et universitaires, aux centres de formation professionnelle, aux établissements d'enseignement traditionnel aussi bien privés que publics, ainsi qu'aux écoles des missions étrangères», précise le ministère dans un communiqué. Le report devrait permettre de réunir les conditions appropriées pour l'adoption du mode de «l'enseignement présentiel» pour tous les élèves, les étudiants et les stagiaires de la formation professionnelle. Le souci d'équité et d'égalité des chances a été pris en compte eu égard aux différents résultats des enquêtes réalisées après avoir essayé les cours à distance. Les unes dans les autres, les raisons sont importantes. La décision légitime. Sur le plan sanitaire, il s'agira de maintenir la courbe descendante des cas d'infection parallèlement au bon déroulement de la campagne nationale de vaccination en général, et particulièrement pour les tranches d'âge des 12-17 ans et des 18 ans et plus. L'objectif étant la généralisation de l'accès à la vaccination pour tous les élèves. L'immunité collective visée les mois à venir devra permettre un retour à la vie normale. Protéger la santé des élèves mais aussi celle des cadres pédagogiques et administratifs et tous ceux qui fréquentent les établissements scolaires, universitaires et de formation, tel est l'enjeu d'un tel report. En clair, le gouvernement n'a pas voulu prendre le risque de détérioration de la situation par l'éventuelle apparition de foyers du virus au sein d'établissements d'éducation et de formation. Louable. Reste à donner plus de détails quant à la suite des événements. Les vacances seront-elles décalées aussi ? Qu'en sera-t-il des examens ? Et du mois de cours à rattraper ? Le gouvernement aura à organiser tout cela. Pour l'heure, les parents sont à la fois rassurés mais quelque peu perdus quant à l'organisation à mettre en place. Il est clair que le plus important est de maîtriser la pandémie et atteindre les objectifs de vaccination fixés au départ, soit 25 millions de personnes. Nous en sommes encore loin... Il s'agit d'accélérer la cadence et de réussir à commander davantage de doses de vaccin...