Du fait des mesures restrictives de déplacement, l'année 2020 s'est soldée par un bilan relativement léger. Le nombre des victimes sur la voie publique a été significativement réduit, baissant ainsi de 18% par rapport à 2019. Les objectifs fixés pour 2021 portent sur une baisse de 5%. 2021 est une date charnière pour la Stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026. Elle marque en effet la fin du premier plan quinquennal de cette vision qui vise à réduire de moitié le nombre de victimes d'accidents de la route d'ici 2026 comparé au nombre de victimes recensé pour l'année 2015. Il ressort qu'à ce jour le Maroc a réussi à sauver environ 1.000 vies durant les quatre dernières années. Dans l'attente d'un bilan d'étape détaillé de ce cap, il est utile de souligner que cette première phase du déploiement de la Stratégie nationale de sécurité routière a été marquée par une année inédite ayant contribué à réduire l'incidence des accidents de la route. Du fait des mesures restrictives de déplacement, l'année 2020 s'est soldée par un bilan relativement léger. Le nombre des victimes sur la voie publique a été significativement réduit, baissant ainsi de 18% par rapport à 2019. Les objectifs fixés pour 2021 portent sur une baisse de 5%. L'atteinte de cette finalité est de cibler les enjeux stratégiques pour lesquels le potentiel de réduction du nombre de victimes ou la gravité des séquelles d'accidents est plus important. Citons en premier les piétons qui représentent 28% de l'ensemble des tués sur nos routes (992 décès). La deuxième cible n'est autre que les deux et trois-roues, soit 24% de l'ensemble des tués (852 décès, suivie des accidents impliquant un seul véhicule (16% de l'ensemble des tués, soit 545 victimes), les enfants de moins de 14 ans (10% de l'ensemble des tués, soit 356 morts) et les transports professionnels (8,7% de l'ensemble des tués, soit 305 décès). Il est à noter qu'un nouveau plan d'action de la sécurité routière couvrant la période 2022-2026 est en cours d'élaboration. Entre-temps, des orientations stratégiques poursuivent leur déploiement à l'instar de la stratégie suivie par l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) pour la digitalisation des procédures et la mise à niveau des ressources humaines du secteur. L'autre orientation de rigueur est celle de la modernisation des systèmes d'information relatifs à la gestion des permis de conduire et de l'immatriculation des véhicules ainsi que de la qualification et la modernisation du secteur d'enseignement de la conduite. La NARSA œuvre actuellement à renforcer son dispositif de données. Pour ce faire, l'Agence se dotera d'un nouveau Datacenter. Une infrastructure qui viendra répondre aux besoins actuels et futurs de NARSA afin de supporter son système informatique et répondre aux exigences métier. Le nouveau Datacenter sera mis en place de sorte à répondre aux besoins de l'activité de l'Agence en termes de disponibilité et de sécurité, tout en réduisant les risques opérationnels du système informatique et en se conformant aux normes et règles de l'art, spécifiques aux Datacenters de haut niveau. L'infrastructure doit ainsi disposer des capacités d'hébergement du système informatique répondant aux besoins actuels et futurs de NARSA et assurer un niveau de disponibilité, de sécurité et de continuité de services alignés avec les exigences et les standards en vigueur.