Cette convention contribuera à «l'échange d'informations relatives au contrôle de la pollution tout en participant à la recherche scientifique en recourant aux techniques nucléaires». Du contrôle, du suivi et de l'analyse de ressources naturelles en recourant à des techniques nucléaires. Ces moyens seront consolidés en vertu d'une convention signée lundi à Rabat, entre Mohamed Ben Yahia, secrétaire général du département de l'environnement, et Khalid El Mediouri, DG du Centre national de l'énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN). En détail, cette convention a plusieurs visées selon le ministre de l'énergie, des mines et de l'environnement. «Nous voulons que notre pays soit épargné des impacts des changements climatiques et pionnier en matière de suivi de ces impacts», avance-t-il en donnant des exemples. Tel qu'il l'illustre, l'analyse peut même porter sur des plantes et l'air en zones industrielles. « Nous avons des moyens qui confirment notre souveraineté alors que nous les demandons de l'étranger», ajoute-t-il en mettant en avant les compétences du Cnesten. Le tout en annonçant que «le code de l'environnement est à ses dernières étapes». De son côté, M. El Mediouri estime que cette convention constituera un «appui». Pour lui, elle contribuera à «l'échange d'informations relatives au contrôle de la pollution tout en participant à la recherche scientifique en recourant aux techniques nucléaires». Il ne manque pas de préciser que le centre qu'il chapeaute veille à «l'évolution de la recherche scientifique et offre des informations pour le développement durable des ressources naturelles». Aussi, le centre a, selon Hamid Marah, directeur des études et de la recherche scientifique, «des infrastructures très développées» pour faire ses analyses qui portent également sur l'eau et les sols entre autres. Par l'occasion, il rappelle que cette structure, basée à Maâmora, a, entre autres, entrepris l'analyse de la qualité de l'air à Salé deux semaines après le confinement. La qualité s'étant naturellement avérée bonne. Cela étant, la convention signée se veut de renforcer la collaboration entre le Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution (LNESP) relevant du département de l'environnement et le CNESTEN qui est, pour rappel, reconnu par l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique). Aussi, un comité de suivi sera mis en place et établira un plan d'action annuel définissant les actions prioritaires ainsi que les projets conjoints prévus pour le renforcement des compétences techniques des deux institutions et la promotion de la recherche appliquée relative à des problématiques environnementales prioritaires.