La DEPF la prédit dans sa dernière note de conjoncture La reprise économique est en vue en 2021. C'est du moins ce qu'anticipe la DEPF dans sa dernière note de conjoncture. La direction relevant du ministère de l'économie et des finances estime qu'au niveau national, les indicateurs conjoncturels disponibles à ce jour font état d'une reprise progressive des activités, bien qu'à des rythmes différenciés selon les secteurs. «En effet, une très bonne production agricole 2020/2021 semble se confirmer, grâce aux précipitations abondantes des trois derniers mois de l'année, évolution de nature à impacter positivement les autres branches agricoles hors céréaliculture (arboriculture, maraîchage, élevage…)», lit-on dans ce sens. La DEPF repère, par ailleurs, des signes encourageants de reprise notamment au niveau des industries extractives, du BTP, de certaines branches du secteur industriel et des télécommunications. En parallèle, d'autres secteurs peinent toujours à redécoller tels que le tourisme, l'aéronautique, le transport aérien et portuaire. La DEPF s'attend par ailleurs au rétablissement progressif de la consommation des ménages, bénéficiant de l'amélioration prévue des revenus des ménages ruraux ainsi que de la bonne tenue des transferts des MRE. Les prévisions tablent également sur un redressement de l'investissement bénéficiant des mesures d'accompagnement prises par le Comité de veille économique au profit des entreprises et de l'opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l'investissement. Les perspectives portent également sur une croissance économique de 5,2 % en 2021, soit 0,4 point de plus comparativement aux prévisions de la loi de Finances 2021. Rappelons que les derniers indicateurs disponibles des échanges extérieures font ressortir une baisse limitée des exportations comparativement aux importations. Une tendance qui s'est traduite par un allégement du déficit commercial de 15,9 % et une amélioration du taux de couverture de 3,3 points. De même, l'exécution de la loi de Finances 2021 s'est soldée, au terme du premier trimestre 2021, par un déficit budgétaire de 6,7 milliards de dirhams, recouvrant, particulièrement, une baisse de 4,2 % des recettes ordinaires, conjointement au repli de 2 % moins prononcé des dépenses ordinaires et au recul notable de 48,5 % de l'excédent des CST, compte tenu d'une recette nette de 17,1 milliards de dirhams au titre du fonds Covid-19 à fin mars 2020.