A la faveur des contraintes imposées par la conjoncture sanitaire, il a été prouvé, s'il en fallait encore des preuves, qu'au sein d'une société, une organisation, une famille, une école, une entreprise ou de tout autre forme de groupement d'êtres humains, rien ne peut et ne pourra jamais remplacer l'intelligence humaine quel qu'en soit le degré de sophistication. Malgré tous les moyens élaborés sur le plan technologique, smartphones, tablettes, laptop et des connexions de plus en plus performantes, rien n'a pu remplacer la présence physique d'un enseignant dans sa salle de classe et son interaction vivante avec ses élèves. Il en est de même pour l'univers professionnel avec les visioconférences, rencontres virtuelles et autres modes devenus presque la règle générale depuis quelques mois. La technologie à outrance, la digitalisation, l'intelligence artificielle et toutes les grandes révolutions annoncées ne règleront très probablement pas tous les problèmes. Evidemment, le Maroc a lui aussi adapté ses modes de fonctionnement à la conjoncture sanitaire et les Marocains, toutes catégories et profils confondus, ont découvert même des opportunités et de nouvelles façons de faire dans tous les domaines. La période de la pandémie a constitué un véritable laboratoire d'essais sociologiques de grandeur nature. A charge pour les uns et les autres d'en tirer profit quand la crise Covid sera derrière nous...