Le 4ème Congrès national de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a élu samedi Mohamed Yatime et Abdesslam Al Maâti, respectivement secrétaire général et président de l'Union. Réuni samedi à El Jadida au sein du 4ème congrès national de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), les membre de l'Union ont élu leur nouveau président et leur nouveau secrétaire général. C'est finalement Mohmed Yatime et Abdesslam Al Maâti qui sont sortis du lot, respectivement en tant que secrétaire général et président de l'Union. Lors du Congrès, il a été également procédé au vote de la première liste proposée par le président de l'Union conformément au règlement du Congrès pour l'élection des membres du bureau national. Les travaux qui se sont poursuivis tard dans la nuit de samedi à dimanche, ont connu d'intenses débats, notamment lors de l'examen des rapports moral et financier, ont indiqué des sources auprès de l'UNTM, ajoutant que les congressistes ont notamment relevé le peu d'initiatives prises par le syndicat notamment pour consacrer "un exercice syndical renouvelé". Abdesslam Al Maâti avait réaffirmé, samedi à l'ouverture du congrès, l'engagement de son organisation à défendre les valeurs sacrées du Royaume, à leur tête l'Islam, l'intégrité territoriale et la monarchie constitutionnelle démocratique et sociale. M. Al Maâti a également fait état de "l'adhésion inconditionnelle" de cette centrale à "la consécration de l'unité nationale et à la défense de la souveraineté du Maroc sur son Sahara". Il a à ce propos appelé l'Algérie à "suivre la voix de la raison" en respectant "le principe de bon voisinage et du destin commun" et à "cesser de contrarier le droit du Maroc sur son Sahara récupéré ". Souhaitant "qu'on puisse aller au-delà des lacunes ayant marqué la gestion de la question du parachèvement de l'intégrité territoriale", il a relevé qu'"il est temps de barrer la route devant tous ceux qui profitent des conditions sociales de certaines catégories dans la région, notamment les jeunes, pour faire la propagande des thèses séparatistes". M. Al Maâti a souligné que "la monarchie constitutionnelle démocratique et sociale basée sur l'institution d'Imarat Al Mouminine n'a eu de cesse d'oeuvrer pour la protection de la communauté des fidèles, de la foi, de la loi, de l'unité du Maroc et de sa stabilité", considérant que toute atteinte à cette institution constitue "une atteinte à la stabilité du Maroc». De son côté, le président fondateur de l'UNTM, Abdelkrim Al Khatib, a critiqué énergiquement "les personnes qui ont cherché à semer la discorde", affirmant que "Amir Al Mouminine représente l'autorité suprême au Maroc" et que "le peuple marocain croyant est attaché au glorieux Trône Alaouite". Pour sa part, Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement, a mis l'accent sur les défis "difficiles et critiques" auxquels est confronté le Maroc et qui exigent la conjugaison des efforts de toutes les composantes de la société pour y faire face et construire ensemble l'avenir. S'agissant de l'action syndicale, M. El Othmani a estimé que la grande problématique "demeure à ce niveau la prédominance d'une culture frôlant l'égoïsme (...) ayant consacré les passe-droits et l'économie de rente".