La Cour d'appel de Rabat a confirmé, jeudi après-midi, le verdict prononcé en première instance à l'encontre d'Ali Lmrabet, condamné à l'interdiction de pratiquer le journalisme pendant dix ans et à une amende de 50.000 dhs. En effet, le tribunal de première instance de Rabat l'avait condamné suite à une plainte déposée contre lui, pour diffamation, par Ahmed Kher, porte-parole officiel de l'Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf. Lmrabet avait déclaré, en janvier dernier, à un hebdomadaire marocain que les "séquestrés marocains de Tindouf ne le sont pas" et qu'il s'agit, d'après lui, d'un "mensonge et d'une allégation". Le tribunal avait également condamné Lmrabet au paiement d'un dirham symbolique au plaignant, Ahmed Kher, tout en publiant, à ses frais, pendant trois semaines, le prononcé du verdict dans le quotidien arabophone "Al Ahdath Al Maghribia". En raison de l'absence de Lmrabet, la Cour d'appel avait désigné un curateur qui devrait recevoir à sa place la convocation de comparution, dans le cadre de la procédure de contumace. Lors d'une précédente audience, Me Abderrahim Jamai, avocat de Lmrabet, avait présenté à la Cour une requête selon laquelle son client renonce à son droit d'interjeter appel.