Il est toujours au chevet des opérateurs du secteur. Cette année, le Crédit Agricole du Maroc (CAM) a poursuivi ses rencontres avec les différentes Fédérations Interprofessionnelles de l'Agriculture qui se sont déroulées en présence de la Confédération Marocaine de l'Agriculture et du Développement Rural et de représentants du Ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Dans ce sens, la Banque a tenu, une réunion de travail avec la Fédération Interprofessionnelle des Activités Céréalières (FIAC), en présence de l'ONICL et de la SONACOS. En détail, cette réunion, présidée par Tariq Sijilmassi, Président du Directoire du CAM, Mohamed Alamouri, Président de la COMADER et Jamal M'Hamdi pour la FIAC, a regroupé plusieurs opérateurs du secteur de l'amont à l'aval et a, selon la Banque, permis « d'exposer leurs attentes vis-à-vis de la Banque ainsi que le bilan des réalisations de la filière, ses contraintes et les pistes de son développement ». A cette occasion, les participants ont fortement mis l'accent sur la filière céréalière qui occupe une place clé au sein des filières agricoles du fait qu'elle est considérée comme le baromètre et l'indicateur phare de la réussite de la saison agricole au Maroc. Selon la même source, cette filière occupe une place déterminante dans l'économie marocaine à plusieurs niveaux. D'abord elle a une importance agronomique et économique majeure au vu de la contribution significative de la filière au PIB agricole (PIBA). Puis, en termes de poids social majeur, la filière céréalière joue un rôle multiple vis-à-vis de l'amont agricole compte tenu de sa présence dans la quasi-totalité des exploitations agricoles. Ensuite, elle a une importance dans la consommation domestique au vu de sa forte interdépendance avec les filières animales et son poids majeur dans la garantie de la sécurité alimentaire du pays. « Ils ont néanmoins noté que la filière des céréales est une filière complexe au vu de la diversité et du nombre de ses acteurs et intervenants et qu'il était capital d'impliquer l'ensemble des acteurs de la chaine afin de promouvoir son développement et de relever les défis auxquels elle fait face notamment en matière de productivité, de commercialisation, de valorisation et surtout de sécurisation des approvisionnements en ces denrées », ajoute la même source. Cela étant, un accent particulier a été mis sur la digitalisation soulignant l'importance du digital dans l'amélioration de la productivité des agriculteurs et l'importance accordée à ce volet par la nouvelle stratégie agricole Génération Green qui en fait un chantier majeur. A cet égard, les participants ont salué les efforts conjoints du CAM, de la SONACOS et de l'ONICL pour la digitalisation de l'écosystème céréalier. Les opérateurs ont également insisté sur le rôle vital de CAM dans l'accompagnement et le développement de la filière à travers son soutien financier de l'amont à l'aval de la filière notamment pour l'installation d'unités de stockage. De son côté, le Président du CAM a réitéré la détermination et l'engagement ferme de la Banque à « accompagner l'ensemble des acteurs du secteur céréalier et à jouer le rôle de trait d'union entre l'amont et l'aval à travers des outils financiers inclusifs permettant d'améliorer la rentabilité, la compétitivité et d'assurer la pérennité de la filière ». Dans ce contexte et dans la continuité de ses actions et de sa mission de service public, la Banque s'est engagée à employer tous les moyens nécessaires pour appuyer les opérateurs du secteur et « accélérer la réalisation des investissements de modernisation afin de permettre au secteur céréalier de continuer à produire et à jouer son rôle majeur dans la stabilité et le développement du secteur agricole ». A l'issue de la rencontre, il a été convenu d'organiser des séances de travail avec chaque Association / Fédération de la chaine de valeur de la filière afin de mettre en place un dispositif de financement et d'accompagnement personnalisé à chacune d'entre elle. Judicieux.