Bonne nouvelle pour l'ensemble de l'écosystème de recherche marocain. En effet, un Consortium Inter-universitaire de formation, de recherche et d'innovation vient d'être lancé par Said Amzazi, ministre de l'éducation nationale, de la Formation Professionnelle, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Hicham El Habti, Président de l'Université MohammedVI Polytechnique (UM6P). Cette initiative a été dévoilée lors d'une conférence en ligne en présence des présidents des Universités Partenaires. Il s'agit dans ce cadre de 6 Universités Marocaines, à savoir: l'Université Cadi Ayad, l'Université Mohammed V, l'Université Ibn Tofail, l'Université Ibn Zohr, l'Université Moulay Slimane et l'UM6P, ainsi que l'institut de recherche pour le développement Français. «Ce consortium doit aboutir à la préfiguration d'un centre international des sciences de la durabilité sur le thème de la gestion des ressources végétales, de l'eau et du sol dans le contexte des changements climatiques au Maroc et en Afrique», assurent les initiateurs de ce projet. Dans cette perspective, le dit-consortium s'est fixé comme objectif de se positionner comme catalyseur de création et transfert de savoirs pour relever le défi de la gestion durable et efficiente des ressources végétales, de l'eau et du sol au Maroc en Afrique. «La stratégie adoptée repose sur le principe de l'intelligence collective, centrée autour de l'interdisciplinarité et de la co-construction avec l'ensemble des intervenants du secteur. Ceci permettra d'appréhender ces problèmes complexes avec des regards complémentaires. Le consortium aspire ainsi à créer une masse critique, de mutualiser les moyens matériels et logistiques, de réduire les coûts et d'être en meilleur position pour lever des fonds internationaux. Cette initiative permettra ainsi de former une nouvelle génération de chercheurs et d'enseignants-chercheurs Marocains et Africains, capables de lever les défis de développement du Maroc et du continent avec une perspective africaine », affirme la même source. Sur le plan de la participation, les Universités marocaines vont contribuer par leurs laboratoires, centres de recherche et cités d'innovations. L'IRD va pour sa part contribuer à travers ses Unités mixtes de recherches réservées au thème concerné en particulier le centre d'étude spatiale pour la biosphère (CESBIO). Un livre Blanc sera réalisé par les partenaires de cette initiative. Celui-ci précisera entre autres le cadre juridique du centre, ses périmètres thématiques, son plan de formation ou encore ses critères d'intégration de nouveaux partenaires.