La porte-parole d'Amnesty International pour la région Afrique du Nord-Proche Orient, Mme Nicole Choueiry, a souligné la nécessité de traduire en justice tous les responsables du "Polisario", auteurs de violations des droits de l'Homme. Amnesty international déplore la situation dans laquelle vivent les séquestrés dans les camps de Tindouf, a affirmé Mme Choueiry, mercredi soir, dans une déclaration téléphonique à la chaîne de télévision 2M, rappelant que l'organisation internationale a appelé, à plusieurs reprises, à la libération des citoyens marocains détenus par les séparatistes du "Polisario" dans ces camps. 2M a, par ailleurs, rapporté les déclarations de MM. Sydati Daffa et Rabkas Nabd qui ont pu regagner la mère-patrie après six années de souffrances passées dans les camps de Tindouf, qualifiant le "Polisario" de bande de malfaiteurs. Ils ont affirmé avoir constaté de visu, dans la prison où ils étaient détenus, différentes tueries et autres formes de torture et d'atteinte à la dignité humaine perpétrées, par la bande du "Polisario", à l'encontre de plusieurs séquestrés. Ils ont également évoqué les conditions déplorables et inhumaines dans lesquelles croupissent les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, affirmant qu'ils déploieront tous leurs efforts pour la libération des détenus.