Une nouvelle défection dans les rangs du Front séparatiste du Polisario après l'évasion d'un jeune soldat qui a pu échapper des camps de Tindouf mercredi dernier pour se livrer par la suite aux Forces Armées Royales (FAR). Le soldat, nommé Taleb Ould Ammar, a profité du climat de tension, de peur, et de désordre total qui prévaut actuellement dans le mouroir de Tindouf et qui enregistre une forte propagation de la Covid-19 avec plus de 130 suspects pour se livrer aux FAR au niveau de la zone de la Ceinture de défense, en l'occurrence le secteur de Gueltat Zemmour à l'Est de la ville de Dakhla. Ce dernier a réussi à fuir grâce à un véhicule de type 4×4, et a déclaré qu'il y en a encore d'autres rebelles qui désirent retourner dans le pays. Cette nouvelle défection est la deuxième de son genre en l'espace d'un mois seulement, et ce après la fuite d'un haut militaire polisarien, et qui a préféré également ne plus épouser la thèse séparatiste en laissant la bande séparatiste dans l'embarras, surtout qu'il est présidé aujourd'hui par Mohamed Lamine Ouled Elbouhali, qui a dirigé la soi-disant « Armée populaire sahraouie » pendant des décennies, et qui semble aujourd'hui perdre tout contrôle sur celle-ci. L'information a été confirmée par des médias algériens, ainsi que par les opposants de la direction de la chimérique RASD, qui essaye comme de coutume de ne rien communiquer publiquement sur l'hémorragie dont elle souffre actuellement notamment au niveau de l'armée, et qui représente déjà un sujet tabou dans les camps, alors que ladite nouvelle risque de se répercuter sur le moral des autres soldats déjà en chute libre. Il faut rappeler que la fuite des militaires, au péril de leur vie, s'est accentuée ce dernier temps comme le confirment de nombreux rapports médiatiques, tandis que le front séparatiste qui se trouve dans une situation délicate, et dans l'impossibilité de trouver des excuses et des alibis pour justifier ces défections en masse, se contente souvent d'accuser les soldats déserteurs de tous les maux dont le trafic de drogue, cigarette, trahison ou de détournement d'aides humanitaires. Et ce pour dissimuler la faillite de la thèse séparatiste aussi bien auprès des militaires qu'après des jeunes à la quête d'une vie meilleure. Cette rébellion silencieuse qui ne dit pas le nom des soldats aggrave le malaise de la direction de la RASD et des officiers algériens qui doivent en même temps faire face à un fort mouvement d'évasion des habitants des camps malgré le durcissement des mesures de contrôle imposées à l'entrée et sortie des camps de la honte qui risquent de se transformer en véritable poudrière, notamment suite à la propagation de la Covid-19 et la montée des contaminations et des décès dans cette zone délaissée du territoire algérien. Alors que les hauts cadres du Polisario et des officiers algériens profitent de l'anarchie qui règne dans la région pour dilapider les fonds d'aides humanitaires destinés initialement à ces populations.