Sur fond des inquiétudes liées à la rapide propagation Covid-19 Les milices du Polisario mènent depuis quelques jours une nouvelle vague de répression pour faire taire certaines voix dont des médecins et des activistes qui contredisent la version officielle des victimes du Covid-19, et qui continue de se propager silencieusement dans le mouroir de Tindouf, au vu et su du pays hôte. L'usage de la matraque dans les camps de Tindouf s'intensifie de plus en plus, ciblant cette fois le corps médical et des activistes sur les réseaux sociaux suite à la diffusion des enregistrements vocaux et le témoignage du médecin Elwali Hamma dans lequel il dénonce la hausse considérable du nombre des victimes du Covid-19 dans cette partie du territoire algérien, et sa propagation parmi les populations de ces camps dépourvues de toute protection. Soutenu par ses collègues, le médecin en question en exercice dans ces camps contredit la version du Polisario qui recourt comme de coutume aux mensonges pour démasquer la réalité en jetant la poudre aux yeux pour calmer les esprits face aux inquiétudes croissantes des habitants des camps et des organismes internationaux, surtout que plus de 50 cas de morts pour des raisons obscures ont été recensés ce dernier temps dans cette zone, chose qui a semé la peur parmi les populations déjà proie facile à toute sorte de maladie et d'épidémie. Après la diffusion de ces données sur la toile, les milices du Polisario dirigé par l'ex militaire de la défense Brahim Ghali ont mené par la suite une vague opération de répression couronnée par l'arrestation des bloggeurs et activistes locaux qui ont relayé lesdits enregistrements, et qui ont fait l'objet de pression de la part des officiers du Polisario et de la gendarmerie algérienne pour faire marche arrière et revenir sur leurs propos et publications initiales. Ceux-ci ont été forcés de signer une déclaration sur l'honneur dans laquelle ils s'engagent d'avaler leur langue et ne rien publier par sur la situation du Covid-19 dans les camps. La campagne de harcèlement menée à plusieurs niveaux par le Polisario n'a pas épargné les médecins originaires des camps et qui sont en exercice en Espagne. Ces derniers ont déjà mis en garde contre la vulnérabilité des populations des camps et leurs situations fragiles devant le Covid-19, avant de publier d'autres détails preuves à l'appui sur la hausse des cas contaminés dans ces camps et l'inexactitude des informations diffusées par les moyens de propagande de la direction de la chimérique RASD. Ceux-ci ont été menacés de représailles en cas de retour dans les camps de Tindouf. La foudre du Polisario s'est également abattue sur les jeunes qui ont osé publiquement demander à la direction de la RASD de rendre des comptes sur la destination des aides humanitaires reçues par les dirigeants du Polisario pour faire face à la pénurie des denrées alimentaires et à la pandémie du Covid-19, surtout que la population des camps est devenue aujourd'hui objet d'une charité orchestrée à l'international pour faire gonfler les comptes bancaires de certains dirigeants du Polisario et officiers algériens.