Le Tribunal de première instance de Rabat a condamné, mardi matin, Ali Lmrabet à une amende de 50.000 dirhams et à l'interdiction d'exercer le métier de journaliste pendant dix ans, à l'issue du procès pour diffamation intenté contre lui par M. Ahmed Khar, porte-parole officiel de l'Association des Parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf (PASVERTI). Lmrabet a été condamné également à payer un dirham symbolique à la victime Ahmed Khar avec publication du prononcé du verdict au quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia pendant trois semaines. Selon la plainte d'Ahmed Khar, Lmrabet a déclaré en janvier dernier à l'hebdomadaire "Al Moustaqil" (N 816) que les séquestrés de Tindouf ne le sont pas et qu'il s'agit d'un "mensonge et d'une allégation". Le plaignant ajoute avoir lui-même été enlevé en 1975 avec plusieurs autres Marocains originaires des provinces sahariennes. Ce fait a été prouvé par les autorités marocaines et les organisations des droits de l'homme nationales et internationales s'intéressant à cette question.