Plus qu'une seule journée avant la fin du championnat de GNF II. C'est l'une des rares saisons où les cartes ont été brouillées jusqu'à la fin. Si le Mouloudia d'Oujda peut désormais se permettre de savourer son retour dans la cour des grands, les choses se sont corsées pour ses poursuivants. Plus qu'une seule journée avant la fin du championnat de GNF II. C'est l'une des rares saisons où les cartes ont été brouillées jusqu'à la fin. Si le Mouloudia d'Oujda peut désormais se permettre de savourer son retour dans la cour des grands, les choses se sont corsées pour ses poursuivants. Ceux-là mêmes qui se sont relayés à la tête du classement le long de la saison. Ainsi l'Association sportive de Salé et le Difaâ d'El Jadida ne sont pas sortis de l'auberge. La situation se présente comme suit : l'ASS deuxième du classement avec 54 points reçoit la Renaissance de Berkane qui ne s'est détachée du peloton de tête que dernièrement. Le DHJ, classé troisième avec 52 points, sera en déplacement chez la lanterne rouge, l'Union de Sidi Kacem. En jouant à l'extérieur, les Jdidis disposent de beaucoup moins de chances que les Slaouis, même en battant l'USK sur son terrain. Car un match nul suffirait amplement à l'ASS qui serait le cas échéant à égalité avec son rival. Le DHJ doit impérativement gagner ses trois points tout en comptant sur une défaite de l'ASS sur son propre terrain. Ce qui est peu probable même si tout est possible en football. Cette dernière réflexion peut prendre une autre signification. Par exemple, il serait possible que par une extraordinaire motivation, si le DHJ s'y mêle, la Renaissance de Berkane ferait tout pour battre l'ASS. Il n'y a pratiquement aucune autre possibilité. La tentation se fait trop forte à une journée de la fin du calendrier du GNF II. Des efforts de longue haleine risquent de partir en fumée avec la difficulté, voire l'impossibilité de recommencer le même processus la saison prochaine. La dernière journée du GNF II s'annonce donc très chaude. De l'autre côté du tableau, deux grandes équipes dans le temps sont assujetties aux oubliettes. L'Union de Sidi Kacem et le Raja de Beni Mellal étaient très redoutées dans les années 70, et leurs joueurs toujours présents en sélection nationale. Maintes fois, ces deux formations furent présentes dans le carré d'As des finales de la coupe du trône, autrefois plus prestigieuses aux yeux du public. Deux grandes écoles du football national qui sont sur le point de tourner la page. Aujourd'hui, ces deux équipes quittent le GNF II, sans doute pour sombrer dans une grande léthargie. Car, à moins d'un miracle, il est presque impossible de trouver des moyens maintenant que l'extrême relégation est imminente. Jouer en classe amateur n'est pas près de favoriser une éventuelle expansion qui favoriserait un soi-disant retour en force chez les grands. Combien d'années vont passer avant de revoir ces deux équipes parmi l'élite ? Personne ne peut le dire. Mais, ce n'est certainement pas avant très longtemps. D'ailleurs, cela ne servirait à rien de se lamenter sur le sort de l'USK et du RBM sachant que des équipes du GNF I, elles mêmes, sont actuellement dans des situations semblables ou presque. Le Vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable.