Said Lemnabhi , certainement un pseudonyme d'un « opposant marocain » qui n'oubliera jamais le camouflet de sa vie quand il avait visité les camps de honte de Tindouf. Said Lemnabhi , certainement un pseudonyme d'un « opposant marocain » qui n'oubliera jamais le camouflet de sa vie quand il avait visité les camps de honte de Tindouf. L'homme qui était très enrôlé par la sécurité algérienne était chargé ce jour de rencontrer les militaires militaires marocains détenus pour les haranguer contre leur pays et ses institutions sacrées. Il était tellement sûr de lui et surtout avide des largesses des Algériens qu'il a cru qu'il lui suffit de parler des riches et des pauvres du Maroc pour que les gradés marocains retournent leur veste. Pauvre opposant qui, à peine, a-t-il ouvert la bouche pour essayer de fustiger son pays de tous les maux qu'il a été arrêté dans son élan antinational par les braves militaires. Ces derniers, mêmes détenus dans des conditions lamentables, voire atroces et au risque de leur vie, lui ont donné une leçon de patriotisme qui le taraudera tout au long de sa vie. Le capitaine aviateur, Najab Ali, lui a rétorqué que les bus que ses sympathisants brûlaient sont les moyens de transport des pauvres et non pas des riches qu'ils affirment combattre. Un autre courageux militaire lui a carrément dit de déguerpir pour aller insuffler son idéologie payante ailleurs. Le troisième a fini par le terrasser en lui conseillant de ne pas trop se fatiguer car un Maroc sans Roi n'existera jamais. On imagine le désarroi des éléments de la sécurité algérienne qui l'accompagnaient et surtout la honte et la panique du pseudo révolutionnaire qui prétendait laver le cerveau de nos vaillants militaires. Cette histoire est racontée par un brave civil détenu depuis vingt-trois ans dans les camps de concentration de Tindouf après avoir été enlevé à Tata alors qu'il visitait sa famille. CICR n° 3458, Nom : Lamani Abdellah, Fonction : électricien à la société casablancaise d'Allumettes. Accusé d'être marocain. Depuis près d'un quart de siècle qu'il gît dans les geôles de la dégradation humaine de l'Algérie et de ses pions du Polisario, il n'a pas cessé de clamer sa marocanité. Malgrè la torture, les privations, les atteintes à sa dignité d'homme, il est resté un Marocain digne et fier de l'être. Comme ces valeureux gradés militaires qui, malgré toutes les horreurs qu'ils ont subies, ont bravé le traître à la patrie sans se soucier du sort que leur réservait les bourreaux algériens et polisariens. Le témoignage de Lamani dans un livre poignant qu'il a écrit de l'intérieur des geôles est très révélateur sur les crimes contre l'humanité commises par l'armée algérienne. Celle là même qui clame sur tous les toits du monde qu'elle n'est pas intéressée par le Sahara Marocain et qu'elle défend des principes qu'elle appelle le droit à l'autodétermination. On sait depuis longtemps que ce refrain de la junte algérienne n'était qu'un leurre pour avoir une ouverture sur l'océan atlantique. On sait depuis quelques mois que l'Algérie a dévoilé publiquement sa face cachée de ses «principes» en demandant par la voie la plus officielle la répartition du Sahara. Mais on ne savait pas, nous Marocains, tout aussi que les organisations humanitaires internationales l'ampleur de la dégradation humaine que subissaient les prisonniers marocains depuis plus de deux décennies. Seule la sécurité algérienne savait que les plus vieux prisonniers du monde supportaient tous les sévices sauf celui de les priver de leur patriotisme. Même dans les conditions les plus terribles nos valeureux soldats sont fiers d'être marocains avec la bravoure qui leur est reconnue.