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Éditorial : Une sortie calculée
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 24 - 11 - 2003

Le Secrétaire général de l'Istiqlal , Abbas El Fassi, s'estime, à juste raison, qu'il est le ministre le plus gradé du gouvernement Jettou. D'abord parce qu'il est leader d'un parti qui reste aux devants de l'actualité politique aussi bien par le poids de sa légitimité historique que par sa force de frappe électorale actuelle.
Le Secrétaire général de l'Istiqlal , Abbas El Fassi, s'estime, à juste raison, qu'il est le ministre le plus gradé du gouvernement Jettou. D'abord parce qu'il est leader d'un parti qui reste aux devants de l'actualité politique aussi bien par le poids de sa légitimité historique que par sa force de frappe électorale actuelle. Ensuite, sa fonction de ministre d'Etat lui confère, sur le plan protocolaire, une position avancée dans la hiérarchie gouvernementale. Enfin, et c'est l'essentiel, l'homme, malgré quelques faux pas et certains excès du verbe, ne manque pas de courage, de flair politique et d'un certain leadership au sein de son parti. A preuve, il n'a jamais baissé les bras même durant sa longue traversée du désert dans le bateau «Annajat. Une bête politique ! Pourquoi pas puisque Abbas Fassi demeure persévérant et têtu en politique en ambitionnant jusqu'à l'infini. Ce qui n'est pas une tare en soi. C'est même le propre de tout istiqlalien de souche qui pousse parfois l'ambition jusqu'à provoquer la casse. La course à la primature après les élections du 27 septembre 2002 entre Abbas El Fassi et Abderrahmane Youssoufi n'a t-elle pas laminé la Koutla et failli causer une crise politique nationale ?
Il faut reconnaître que le parti de l'Istiqlal n'a aucunement pâti de cette rivalité avec les Socialistes. Par contre l'USFP n'a pas cessé de subir les séquelles de cette guerre fratricide qui l'a empêché de reconquérir la primature pour un deuxième mandat . C'est dire combien la carapace de l'Istiqlal reste solide malgré les aléas du temps , les divergences entre certains ténors du parti et autres luttes d'intérêts politiques. Le retour de M'hammed Diouri, l'enfant rebelle du parti, après une longue hibernation est l'exemple frais de cette éternelle résurrection politique des militants istiqlaliens.
Tout autant que M'hammed Boucetta, Abbas El Fassi continue à entretenir cette rébellion d'un parti dit traditionnel contre l'évolution du temps et la prédominance de la modernité. Quand le soutien critique dans le gouvernement d'alternance redoublait d'intensité , on savait que le parti de l'Istiqlal voulait faire passer un message de mécontentement au Premier ministre Youssoufi.
Aussi, les dernières déclarations de Abbas El Fassi sur le fonctionnement du conseil du gouvernement et sur son déficit de communication ne sont pas fortuites. Certes ces propos ont été tirés d'une conversation informelle avec deux journalistes dans les colisses de la Chambre des représentants. Mais il est tout à fait plausible que le leader istiqlalien qui parlait à nos confrères devant un parterre de députés ait sciemment laissé faire passer le message. Ce n'est pas un brin de subtilité politique qui manque à un homme qui a roulé sa bosse partout. Son message est clair, il existe un malaise au sein du gouvernement Jettou qui compte 40 ministres sur le papier, mais dont à peine une poignée évolue effectivement sur le terrain. Est-ce à dire qu'il y a un changement en l'air pour que le dirigeant istiqlalien fasse une sortie par le biais d'un hasard calculé?


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