Le Maroc présentera, lundi à Genève, son deuxième rapport périodique sur les Droits de l'Enfant, ainsi que les réalisations accomplies en faveur de l'enfance. Cet exposé se fera devant le Comité onusien des droits de l'Enfant, qui tient sa 33ème session du 10 mai au 6 juin. Le deuxième rapport périodique du Maroc sur les droits de l'Enfant sera présenté lundi à Genève devant le Comité onusien des Droits de l'enfant par une délégation gouvernementale marocaine, qui fera également état des réalisations accomplies en faveur de l'enfance marocaine. Le Comité des Droits de l'Enfant, qui tient sa 33ème session du 10 mai au 6 juin, examinera également les renseignements et informations que lui fournira la délégation marocaine sur l'application des dispositions de la Convention relative aux droits de l'enfant. Le Maroc avait présenté son premier rapport en septembre 1996. À cet égard, le Comité des Droits de l'Enfant s'était félicité de la création en 1993 du ministère chargé des Droits de l'Homme, ainsi que de la création en 1994 du Congrès national des droits de l'enfant et du Haut-Commissariat aux personnes handicapées. Le Comité avait par ailleurs salué «la volonté du gouvernement de procéder à une réforme législative compte tenu des questions ayant trait à l'enfance» et s'était dit «encouragé par la rédaction d'un nouveau Code du travail». Il avait également noté avec satisfaction qu'à la suite du Sommet mondial pour les enfants, le Plan d'action national en faveur de la survie, de la protection et du développement de l'enfant ait été adopté en 1992. Dans ses «suggestions et recommandations», le Comité recommandait au Maroc «que des programmes de formation et de recyclage sur les droits de l'enfant soient périodiquement organisés pour les catégories professionnelles qui travaillent avec les enfants ou pour les enfants, et que les questions concernant les droits de l'homme et les droits de l'enfant figurent dans les programmes de formation qui leur sont destinés». Le Comité recommandait également «que soient prises les mesures d'ordre politique et législatif voulues pour mettre la législation en conformité avec la Convention et les autres normes internationales pertinentes», et «que des mesures de protection spéciales soient appliquées à l'égard des enfants des zones rurales, des enfants victimes de violences, des enfants n'ayant qu'un seul parent, des enfants nés hors mariage, des enfants abandonnés, placés en institution ou handicapés, des enfants qui ont affaire au système de justice pour mineurs, notamment lorsqu'ils sont privés de liberté, des enfants qui travaillent et des enfants qui, pour survivre, sont contraints de vivre ou de travailler dans la rue». Depuis l'examen de ce premier rapport périodique, rappelle-t-on, le Maroc a réalisé de nombreuses avancées et franchi d'importantes étapes dans le domaine des Droits de l'enfant, sous l'impulsion donnée aux Droits humains, au plus haut niveau, par les autorités marocaines, et grâce à l'intérêt soutenu témoigné par SM. le Roi Mohammed VI au domaine de l'enfance. C'est un intérêt illustré par l'action de SAR la Princesse Lalla Meryem en faveur de la promotion et de la protection de l'enfance, que ce soit par son soutien au Parlement de l'enfant, ou par sa présidence de l'Observatoire national des Droits de l'enfant (ONDE).