L'administrateur-directeur général du groupe Lafarge Maroc, Jean-Marie Schmitz, a commenté, mardi 29 mars 2005, lors d'une conférence de presse, les résultats de l'activité 2004. Le CA s'inscrit en légère baisse. Le chiffre d'affaires consolidé de la société Lafarge Ciments (ciment, béton, granulés et chaux industrielle) a accusé une baisse de 0,8 %, au terme de l'exercice 2004, à 2,962 milliards de dirhams, contre 2,986 milliards en 2003, a annoncé, mardi à Casablanca. Le résultat brut d'exploitation s'est établi à 1,443 milliards de dh, s'inscrivant ainsi en hausse de 4,1% par rapport à 2003, a précisé M. Schmitz, lors de la présentation du bilan comptable de l'exercice 2004. Le résultat brut d'exploitation avant frais financiers a progressé de 1,7 % pour atteindre quelque 1,176 milliard de dh en 2004 au lieu de 1,156 milliards en 2003, au moment où le résultat net a augmenté de 5,4 % à 826 millions de dirhams, contre 784 millions de dirhams, a-t-il indiqué. Par ailleurs, le chiffre d'affaires de l'activité ciments a atteint 2,718 milliards de dh, s'inscrivant ainsi en baisse de 1,4 %, alors que l'activité bétons a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de plus de 15,3 % (293 millions de dhs, contre 254 millions de dhs), a-t-il précisé. M. Schmitz a indiqué que le conseil d'administration a décidé de proposer à l'assemblée générale de Lafarge Ciments la distribution d'un dividende de 90 dhs par action, contre 75 dhs en 2003, soit une augmentation de plus de 20 %. Pour l'année 2005-2006, M. Schmitz a estimé que le marché devrait continuer de croître grâce aux programmes de logement sociaux, aux grands chantiers d'infrastructure et pour cela la société Lafarge a décidé de poursuivre une politique ambitieuse d'investissements industriels pour achever la modernisation de ses outils et l'augmentation de ses capacités de production, a-t-il souligné, précisant qu'une convention avec l'Etat portant sur une enveloppe de 1,471 milliard de dhs est en cours de finalisation, dont la part la plus importante concerne le doublement de la deuxième ligne de l'usine de Bouskoura qui augmentera ses capacités de production de 900.000 tonnes. Ce plan d'investissement, a poursuivi, M. Schmitz, concerne également la construction d'un parc éolien qui couvrira 40 % des besoins en électricité de l'usine de Tétouan et participera à réduire de 38.000 tonnes par an les émissions de gaz à effet de serre. Le dispositif industriel dans les provinces du Nord sera lui aussi renforcé.