Abderrazak Amrani est le nouveau coach du Kawkab de Marrakech. Sa nomination par le Comité provisoire du KACM est intervenue quelques jours après le départ de Abdellah Boucetta. En dépit du mauvais classement du club marrakchi, Amrani reste optimiste. Après une dizaine d'années passées au sein du KACM, Abderrazak Amrani tient désormais les rênes de l'équipe. En tant qu'adjoint de l'ancien entraîneur, la nomination de Amrani semble s'inscrire dans l'ordre logique des choses. «Cela fait des années que je suis au service du club, j'entretiens de très bonnes relations avec les joueurs, sans exception. Nous partageons un respect mutuel et entretenons de très bons rapports. Mes relations sont également excellentes avec les membres du bureau et de ce fait, j'estime que je suis bien placé pour reprendre le flambeau. », nous avait déclaré Amrani. En effet, durant sa carrière, le nouvel entraîneur a amplement eu le temps d'accumuler les données, d'appréhender le mode de fonctionnement et la stratégie du club. Sa nomination intervient, toutefois, à un moment où le KACM traverse une véritable zone de turbulence. En effet, classé en avant dernière place, le Kawkab se retrouve de ce fait dans la zone rouge. Le risque de se voir reléguer en deuxième division pointe à l'horizon. Une situation qui n'alarme pas trop le nouveau coach, qui estime que le club garde toutes ses chances. «Nous avons encore toutes nos chances puisque nous partageons cette position avec huit équipes. Je reste très optimiste et la rencontre de cet après-midi (NDLR : le match opposant, hier, le KACM à la Renaissance de Settat) pourrait s'avérer un nouveau départ », avait-il souligné. Concernant la stratégie que le club adoptera en cas de relégation, Amrani estime que cette option, non-souhaitable, n'est malheureusement pas à exclure, soulignant avoir pris cette mission, qu'il espère mener à bien, avec tous les espoirs d'un jeune entraîneur et que, surtout, il ne faut pas oublier qu'une victoire aura la propension de tout changer. «Actuellement, le travail n'est pas d'ordre physique mais plutôt psychologique, le moral des joueurs a été sapé par les derniers résultats (...) En cas d'échec, les responsables devront savoir qu'il y a nécessité d'effectuer des modifications à tous les niveaux», avait indiqué Amrani. Les changements en question devront englober aussi bien la stratégie du club que le mode de remplacement des joueurs partants. Sur ce plan, l'on sait pertinemment que les arrivées n'étaient pas à la hauteur des départs ces dernières années, et que chaque joueur qui quittait l'équipe laissait un grand vide derrière lui. La preuve en est les résultats médiocres affichés par le club, alors que celui-ci traîne une Histoire glorieuse derrière lui, aussi bien en Championnat qu'en Coupe du trône. Le dernier coup dur pour le KACM est sa récente élimination, à domicile, par les FAR en quarts de finale de la Coupe du Trône. Un échec à l'issue duquel Boucetta avait démissionné. Cependant, les mauvais résultats du club ne seraient en rien dans la démission de ce dernier, qui avait argumenté son départ par les agissements de certains supporters, qui ont proféré des insultes à l'encontre du coach et de ses poulains, après l'élimination du KACM de la Coupe du Trône. Les mauvaises prestations du KACM sont également imputables au ballet incessant des entraîneurs qui se sont succédés au club. L'irrégularité du staff technique a fini par se répercuter sur les joueurs. Par conséquent, le rendement de l'équipe en a été écorché. À l'image du Kawkab, les équipes classées en bas du tableau batailleront ferme pour éviter la relégation. Les cinq journées restantes seront décisives et les premiers clubs vainqueurs se démarqueront, s'éloignant ainsi de la zone à hauts risques.