Lors du comité de haut niveau de l'UA Le dossier libyen était très présent dans l'intervention à Brazzaville du ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, qui a représenté SM le Roi Mohammed VI à la 8ème réunion du comité de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye. Le chef de la diplomatie a fait savoir ainsi que le Maroc «dénonce de toutes ses forces cet interventionnisme cynique, d'un autre âge, d'une autre époque, qui cultive la division et vit par elle, qui feint de combler la fracture, mais creuse activement le fossé». La même source a indiqué que pour le Royaume, «de pseudo solutions toutes faites» ne peuvent régler le problème libyen et «les solutions ne peuvent être inspirées sans une connaissance des réalités, des nuances et des complexités du contexte libyen. Le conflit en Libye n'est pas un champ d'expérimentation, ni une arène pour luttes sans rapport avec l'intérêt du peuple libyen». Bourita a expliqué que la sortie de crise en Libye ne doit pas être envisagée par une solution militaire, mais «se fera à travers une solution politique globale, ou ne se fera pas». Le Maroc «réitère aujourd'hui son appel au retour à un dialogue politique, inclusif et structuré et sans tabous». Et de conclure que «l'accord politique de Skhirat, du 17 décembre 2015, constitue toujours une référence suffisamment souple pour appréhender les nouvelles réalités».