Le client a recours au crédit afin de pouvoir rouler sans trop se saigner. À moins de disposer d'un bas de laine bien garni, le recours au marché financier s'impose. La question du mode de financement approprié pour l'acquisition de la voiture se pose avec acuité. La montée en puissance du crédit à la consommation a détourné de nombreux clients du réseau bancaire. Immédiatement, les banques ont contre-attaqué au moyen d'actions marketing agressives afin de récupérer la clientèle ainsi « détournée » par les sociétés de crédit. En face, le client a recours au crédit afin de pouvoir rouler sa carrosse sans trop se saigner. À moins de disposer d'un bas de laine bien garni, le recours au marché financier s'impose. Seulement, la question du financement approprié pour l'acquisition de la voiture sur laquelle on a jeté son dévolu se pose avec acuité. Plusieurs formules existent sur le marché. Afin de mieux arrêter son choix, un comparatif des quatre moyens de financement disponibles : crédit à la consommation, crédit-bail, crédit bancaire et –dernier venu sur le marché- leasing particulier s'impose. Face à cette pléiade de mode de financement, le choix ne peut être arrêté qu'en fonction de l'équation personnelle propre à chaque prétendant au crédit. En premier, le crédit à la consommation a détourné de nombreux clients du réseau bancaire. La réaction fut immédiate. Il est désormais inconcevable pour le système bancaire d'offrir des produits d'appel sans que le crédit automobile n'y soit présent. Le meilleur argument de vente reste le niveau de taux pratiqué. Selon l'institution, la barre des 12 % peut facilement être dépassée. Ce taux reste négociable selon l'importance du client et de son ancienneté dans la banque. En général, le prêt proposé par les banques ne dépasse pas 100 000 DH (sur un maximum de 60 mois). Par contre, un financement à 100% peut être consenti à condition d'être solvable tout en présentant de solides garanties. Il est bon, toutefois, à signaler que la carte grise n'est pas barrée et son propriétaire peut en disposer comme il l'entend sans avertir même sa banque. Par contre, une reconnaissance de dette est impérativement signée par le contractant. Un billet à ordre à hauteur du montant du crédit ainsi qu'une délégation de l'assurance-invalidité sont aussi prévus. En plus, le crédit bancaire peut se prévaloir d'être le moins cher. Il s'adresse, en raison de son plafond, essentiellement à ceux qui ne peuvent acquérir qu'un véhicule d'occasion ou encore ceux qui ont de quoi payer la différence. C'est la raison pour laquelle un échelonnement sur 60 mois est accordé. De son côté, le crédit à la consommation a la cote auprès des particuliers. Son accessibilité, ainsi que l'assistance au client sont des atouts déterminants. Il s'est davantage apprécié sous l'effet conjugué de la baisse du TEG (Taux Effectif Global) et des mesures restrictives à l'importation des véhicules d'occasion. Son accessibilité fait de lui un instrument adapté aux particuliers. Le dossier de financement peut être retiré directement auprès du vendeur ou auprès d'un organisme de financement. La rapidité du traitement du dossier (24 heures suivant la demande) en fait un argument de vente appréciable. Toutefois, il est rare que l'acheteur obtienne un financement à 100 %. Aussi, il est tenu d'avancer au moins 20 % de la valeur totale du véhicule en guise d'apport personnel. Mais, par rapport aux autres modes de financement, le crédit à la consommation n'a pas de seuil maximum au niveau du montant prêté qui dépend essentiellement de la capacité de remboursement, du niveau de revenu et du comportement bancaire du client. Il est bon à signaler que le véhicule est nanti au profit de l'organisme prêteur et la carte grise est barrée au nom de ce dernier. La voiture devient une garantie pour le paiement des traites. À défaut, elle est saisie. Par contre, le crédit-bail, réservé auparavant à l'équipement des entreprises ainsi que des professionnels, est désormais plébiscité pour l'achat de la voiture de société. La formule se caractérise par la dissociation entre le droit de propriété (détenu par la société de leasing) du droit d'usage (détenu par le preneur du véhicule loué). L'autre avantage qui peut faire la différence est son exonératoire de la TVA. Mais il est plutôt apprécié pour l'atout fiscal. Les loyers entrent dans les frais généraux d'exploitation de l'entreprise. Il est donc comptabilisé en tant que charges. La TVA est récupérable à hauteur de 7 %. Le taux appliqué reste généralement identique à celui pratiqué par les sociétés de financement en général. Pour les personnes physiques, le dernier venu sur le marché est le leasing particulier, également appelé Location avec option d'achat (LOA).