Le Royaume est classé 80ème sur 180 pays Transparency International vient de publier l'Indice de perception de la corruption 2019. Avec un score de 41 points, le Maroc occupe la 80ème place sur 180 pays. Le Royaume a perdu 7 places dans le nouveau classement sachant qu'en 2018 il était classé au 73ème rang. En 2019, il partage la 80ème place avec d'autres pays, à savoir le Bénin, la Chine, le Ghana et l'Inde. Dans la région Mena, le Maroc arrive derrière plusieurs pays, à savoir les Emirats Arabes Unis (21ème dans le classement mondial), le Qatar (30ème), Israël (35ème) l'Arabie Saoudite (51ème), la Jordanie (60ème), la Tunisie (74ème) et le Bahreïn (7ème). Le Danemark et la Nouvelle Zélande arrivent à la première position dans le classement mondial avec un score de 87 points. Viennent ensuite la Finlande, Singapour, la Suède, la Suisse, la Norvège, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxemboug. A noter que la France et les Etats-Unis arrivent à la 23ème place avec un score de 69. Les plus mauvais élèves sont la Syrie (178ème), le Soudan du Sud (179ème) et la Somalie (180ème). L'IPC note 180 pays et territoires selon leurs niveaux perçus de corruption dans le secteur public, en s'appuyant sur 13 évaluations d'experts et enquêtes menées auprès de chefs d'entreprises. Cet indice utilise une échelle de zéro (fortement corrompu) à 100 (très peu corrompu). L'analyse montre que les pays qui obtiennent de bons résultats sur l'IPC ont également une mise en œuvre plus stricte des réglementations sur le financement des campagnes et un éventail plus large de consultations politiques. Ainsi, les pays où les réglementations sur le financement des campagnes sont complètes et systématiquement appliquées ont un score moyen de 70 sur l'IPC, alors que les pays où ces réglementations sont soit inexistantes, soit mal appliquées n'obtiennent respectivement qu'une moyenne de 34 et 35. Pour réduire la corruption et restaurer la confiance dans la politique, Transparency International recommande aux gouvernements de renforcer les systèmes de redevabilité et promouvoir la séparation des pouvoirs ; s'attaquer au traitement préférentiel pour assurer que les budgets et les services publics ne soient pas motivés par des relations personnelles ou orientés par des intérêts particuliers. Les gouvernements doivent aussi contrôler le financement politique pour éviter un excès d'argent et d'influence en politique.