Le conseil national de l'Organisation marocaine des Droits de l'Homme a renouvelé dimanche sa confiance à son président Abdellah Oualladi. Le 5 ème congrès de l'OMDH ( Organisation marocaine des droits de l'Homme), réuni du 16 au 18 mai courant, a procédé à l'élection du conseil national de l'organisation qui se compose de 45 membres dont 14 femmes. Dans une déclaration finale, le congrès estime que «la protection de la transition démocratique a besoin de mesures de nature à garantir le renforcement de l'ensemble des acquis et du progrès réalisés dans le domaine des droits de l'Homme». Le congrès, tenu sous le signe «pour une protection de la transition démocratique, de la légalité internationale et de la paix dans le monde», a vivement condamné les attentats de Casablanca et exprimé sa solidarité aux familles et proches des victimes. Saisissant cette occasion, les congressistes ont manifesté samedi matin, à Rabat, devant le siège du Parlement, en signe d'expression de leur condamnation de ces actes terroristes. M. Oualladi et d'autres dirigeants de l'OMDH ont fait des déclarations à ce sujet qui ont été rapportées par plusieurs organes de presse, dont les deux chaînes de télévision marocaines. Au plan maghrébin, le congrès a appelé «les autorités algériennes à oeuvrer dans le sens du respect des conventions de Genève pour la libération des prisonniers de guerre marocains séquestrés à Tindouf». Pour ce qui est de la Palestine, le congrès a dénoncé la politique de peuplement et de destruction qu'Israël pratique au détriment du peuple palestinien, en violation de la légalité internationale. L'OMDH a également condamné «l'agression sans précédente» que vient de subir le peuple irakien et son patrimoine. à ce propos, le congrès a appelé les Nations Unies à prendre position en faveur de «la fin de l'occupation» et de «l'autodétermination du peuple irakien dans les plus brefs délais». Le congrès a enfin appelé la communauté internationale à honorer ses engagements vis-à-vis de la Charte des Nations Unies et à oeuvrer en faveur de sa réforme de manière à garantir le respect des principes de ce document, à instaurer la démocratie au sein du Conseil de sécurité et à assurer le contrôle de la légalité de ses résolutions.