Il s'est atténué de 3,7% à fin novembre Le déficit budgétaire s'atténue de 3,7 % au mois de novembre. Le besoin est évalué à 39,57 milliards de dirhams contre 41,17 milliards de dirhams au même mois de l'année passée, soit une résorption de 1,53 milliard de dirhams en une année. C'est ce que l'on peut relever de la dernière publication du ministère de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration. Le document qui relève en effet les statistiques relatives à la situation des charges et ressources du Trésor, présente les résultats de l'exécution des prévisions de la loi de Finances tout en les comparant à la même période de l'année précédente. «Alors que la situation produite par la Trésorerie générale du Royaume (TGR) a un caractère fondamentalement comptable, la SCRT appréhende les transactions économiques réalisées au cours d'une période budgétaire en décrivant, en termes de flux, les recettes ordinaires, les dépenses ordinaires, les dépenses d'investissement, le déficit budgétaire, le besoin de financement et les financements mobilisés pour la couverture de ce besoin», souligne dans ce sens le département de l'économie et des finances. Se référant aux statistiques provisoires disponibles, les recettes ordinaires se sont établies durant le mois de novembre à 215,35 milliards de dirhams, en hausse de 6,9% par rapport à ce qui a été réalisé une année auparavant. Les recettes générées au onzième mois de l'année couvrent 87,2% des prévisions fixées dans le cadre de la loi de Finances 2019. Les recettes fiscales se sont améliorées dans ce sens de 2,6% pour se situer autour de 187 milliards de dirhams. Les recettes non fiscales se sont consolidées pour leur part de 55,5% passant en une année de 16,24 milliards de dirhams à 25,26 milliards de dirhams en novembre 2019. Quant aux dépenses globales elles se sont chiffrées à 254,93 milliards de dirhams grimpant ainsi de 5,1% par rapport au niveau atteint à la même période de l'année précédente. Les dépenses ordinaires représentent 201,94 milliards de dirhams de ces émissions, en hausse de près de 5%.