Le ministre de la Communication, Nabil Benabdallah, a affirmé que la relation entre les concepts «liberté» et «responsabilité des médias» est inhérente. Lors de son intervention à la 3ème rencontre scientifique organisée par l'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable, Nabil Benabdallah a souligné que la relation entre les concepts de la liberté et de la responsabilité de l'ensemble des médias est inhérente. Le ministre a jouté que ces derniers ont un rôle de mobilisation, voire d'interpellation et de critique face aux grandes mutations qui s'opèrent dans le Royaume. Benabdallah a aussi affirmé que la liberté de la presse a besoin d'être protégée. Il a, par ailleurs, remarqué la ferme volonté pour la consécration de la liberté des médias. Une liberté qui aboutira à l'émergence d'une presse nationale plus crédible et plus performante. À ce titre, Benabdallah a indiqué que ces médias ont un rôle fondamental dans la consolidation de l'édifice démocratique. "Un pays ne peut aller de l'avant vers une démocratie saine sans l'existence d'une liberté des médias" a-t-il déclaré. Après avoir rappelé les grands pas franchis et les changements qu'a connus la presse écrite nationale, en particulier avec l'apparition d'une presse "privée" aux côtés de la presse partisane, Benabdallah a passé en revue les différentes réformes qui ont touché le domaine médiatique (champ audiovisuel et presse écrite) pour l'émergence d'une presse nationale forte et bien structurée. Le secrétaire général de la Fondation Konrad Adenauer, Wilhelm Staudacher, a pour sa part indiqué que les médias constituent un médiateur entre la politique et le citoyen, les qualifiant de "caisse de résonance" pour la sélection des sujets qui doivent être traités. La croissance de l'influence des médias va de pair avec celle de leur responsabilité, a-t-il exprimé. Il a aussi ajouté que l'influence des médias est devenue plus forte sur les organisations politiques et sociales.