Le Comité de Casablanca pour la protection de l'enfance gère 6 classes de crèches et 18 classes de jardins d'enfants. Ces centres prennent en charge, en demi-pension, plus d'un millier d'enfants âgés de six mois à six ans. Le comité de la wilaya de Casablanca, de la Ligue marocaine pour la protection de l'enfance est à pied d'œuvre pour la protection de l'enfance dans la capitale économique. Lors d'une rencontre organisée à Casablanca, les responsables de la section ont passé en revue les activités et les actions entreprises par le comité pour défendre des petits-enfants défavorisés, ou abandonnés, sans aucune faute de leur part, les soutenir et préparer leur intégration dans la société. Le comité de Casablanca gère six classes de crèches et dix-huit classes de jardins d'enfants dans différents quartiers de la métropole. Ces centres prennent en charge, en demi-pension, plus d'un millier d'enfants âgés de six mois à six ans pour permettre à leurs mères, issues des milieux modestes ou défavorisées, de travailler. Et pour accompagner les enfants dans des activités parascolaires, le comité a créé trois clubs d'enfants à Aïn Chok, Sidi Othmane et Derb Ghallef, pour une capacité de 450 places, en vue de développer les loisirs des enfants scolarisés et leur permettre de mieux exploiter leurs temps libres. Dans ces centres, les enfants, âgés de 7 à 14 ans, disposent d'une bibliothèque, de jeux de société et éducatifs, d'ordinateurs, de télévision et d'un terrain de sport. Les activités du comité de Casablanca s'étendent à d'autres régions du pays. En effet, le comité prend en charge la consommation annuelle de lait et de farine des 150 bébés du centre Lalla Amina des enfants abandonnés de Taroudant. De même, le comité assure l'habillement complet de 120 pensionnaires du « Home Lalla Amina » de Benslimane et organise pour ces enfants, privés de famille, leur colonie de vacances annuelles et se charge des frais occasionnés par le séjour ailleurs du centre. Pendant le mois du ramadan, le comité est également présent, depuis 1993, pour atténuer les dépenses des familles défavorisées lors de ce mois sacré. En 2002, 95.000 repas ont été distribués aux personnes nécessiteuses dans différents quartiers de Casablanca. Le domaine de la lutte contre l'analphabétisme se trouve aussi au centre des préoccupations du centre. Dans ce cadre, des enfants reçoivent un enseignement à la carte dans les quartiers industriels de Aïn Chock, Sidi Bernoussi et Sidi Othmane et trois classes ont été créées à Aïn Chock, Sidi Othmane et Derb Ghallef leur permettant de lire, d'écrire et de s'épanouir. En outre, pour venir en aide aux mères célibataires, un centre a été ouvert à Sidi Othmane comprenant 15 espaces aménagés pour les mamans et leurs bébés ainsi qu'une salle pouvant recevoir 15 autres femmes en attente d'accouchement. Ces femmes bénéficient d'une formation qui facilitera leur intégration sociale. Et des recherches du père putatif sont effectuées en parallèle afin de régulariser la situation de l'enfant et de sa mère.