Joseph Platter, président de la FIFA vient d'informer les autorités nigérianes qu'une co-organisation du Mondial 2010 est impossible. Serait-il de même pour une éventuelle candidature commune maroco-tunisienne dont on parle de plus en plus ? Le Nigeria devrait compter sur ses propres moyens dans sa course vers l'organisation de la Coupe du Monde 2010. La sentence de Joseph Platter, président de la Fédération Internationale de Football (FIFA) est tombée lundi à Londres. «Ils peuvent oublier cette idée, cela ne marchera jamais», a-t-il affirmé lors d'une rencontre avec la presse. Le président de l'instance internationale faisait allusion au projet de candidature commune que devait présenter le Nigeria avec le Cameroun, le Ghana, le Bénin et le Togo. Un protocole a en effet été signé lundi 10 mars à Accra avec le Ghana l'invitant à se joindre à un projet de candidature commune. Les trois autres pays africains devaient se joindre au Nigeria et au Ghana plus tard. «Le Nigeria a présenté sa candidature, mais pas les autres», a-t-il expliqué. «De toute manière, ce serait contraire à nos règlements que nous devons respecter», a ajouté le président de la FIFA en rappelant que seules des «circonstances exceptionnelles» avaient conduit son organisme à accorder au Japon et à la Corée du Sud la co-organisation du Mondial 2002. Il serait alors logique de s'interroger sur le sort d'une candidature commune entre le Maroc et la Tunisie, tous deux en lice pour l'organisation du plus grand rendez-vous footbalistique de la planète. Plusieurs informations ont en effet circulé en janvier dernier concernant ce projet commun, mais aucune déclaration officielle ne les a confirmées. L'Afrique doit accueillir l'édition 2010 de la Coupe du monde, et, outre le Nigeria, le Maroc et la Tunisie, l'Egypte, la Libye, et l'Afrique du Sud sont aussi sur les rangs pour être l'hôte du premier Mondial en Afrique.