Ces perturbations causent des dommages aux agriculteurs et aux stations d'emballage et empêchent d'approvisionner régulièrement les marchés de l'Afrique subsaharienne, ce qui peut provoquer la faillite des exportateurs. Dans un communiqué rendu public lundi, l'Association des conditionneurs d'agrumes au Maroc (ASCAM), basée à Agadir, appelle à une intervention rapide des autorités publiques pour trouver une solution à la situation de blocage que connaît le poste frontalier Guergarate depuis quelques jours suite à un bras de fer entre les commerçants et la Direction de la douane. Selon l'ASCAM, depuis jeudi dernier la région de Guergarate, située dans la province d'Aousserd au sud de Dakhla, connaît un moratoire sur le trafic commercial qui empêche les camions transportant les marchandises destinées aux marchés africains après la fermeture de la route au passage du Guergarate. «Considérant la situation dans cette région et les pertes potentielles qu'elle pourrait entraîner en raison du retard dans l'envoi de marchandises, en particulier les fruits et légumes destinés au marché africain, qui sont sujets à destruction en cas de grève prolongée», l'Association condamne fermement la situation actuelle dans la région et appelle les autorités responsables à intervenir de toute urgence pour résoudre le conflit et trouver des solutions efficaces afin de régler la situation et de permettre aux camions de traverser en toute fluidité la frontière de Guergarate. Pour elle, ces perturbations causent des dommages aux agriculteurs et aux stations d'emballage et empêchent d'approvisionner régulièrement les marchés de l'Afrique subsaharienne, ce qui peut provoquer la faillite des exportateurs. «Il faut noter que certains profitent de cette situation, vu le nombre important des camions traversant les frontières maroco-mauritaniennes lors du lancement des activités d'exportation, afin de créer des conflits et de faire davantage pression sur les responsables pour qu'ils répondent à leurs demandes», met en garde l'association. Celle-ci rappelle qu'elle œuvre depuis longtemps pour augmenter et développer le volume des exportations des fruits et légumes destinés au marché de l'Afrique subsaharienne, mais de telles actions entravent le développement souhaitable. Il va sans dire que cette situation de blocage dans la région n'est pas passée inaperçue dans les camps de Tindouf. Comme de coutume les dirigeants de la chimérique rasd ont essayé depuis le début de ce problème de faire de la récupération, en avançant que les commerçants originaires des provinces du Sud sont victimes de racisme et d'injustice au niveau de ce poste frontalier.