La Cour de cassation belge examinera, le 23 mars prochain, le pourvoi introduit par la défense du Marocain Youssef Belhaj, soupçonné d'être impliqué dans les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, et dont la Chambre des mises en accusation de Bruxelles avait confirmé le mandat d'arrêt pour son extradition en Espagne. La Cour de cassation belge examinera, le 23 mars prochain, le pourvoi introduit par la défense du Marocain Youssef Belhaj, soupçonné d'être impliqué dans les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, et dont la Chambre des mises en accusation de Bruxelles avait confirmé le mandat d'arrêt pour son extradition en Espagne. Dès que la Cour de cassation aura examiné le dossier, elle aura 15 jours pour prendre sa décision. Si cette dernière confirme l'arrêt de la chambre des mises en accusation, l'extradition interviendra dans les dix jours, indique-t-on de source judiciaire. Mardi dernier, la Chambre des mises en accusation avait confirmé le mandat d'arrêt européen délivré par l'Espagne pour l'extradition de Youssef Belhaj, suspecté également d'être le porte-parole d'Al-Qaïda en Europe. Youssef Belhaj, 28 ans, a été appréhendé le 1er février à Bruxelles quelques heures après l'arrestation de quatre Marocains en Espagne. Il avait été arrêté une première fois en mars 2004 en Belgique, lors d'une enquête sur le GICM (Groupe Islamique Combattant Marocain), avant d'être remis en liberté fin juin "faute de charges", selon le Parquet fédéral belge. Youssef Belhaj est un proche parent de Mimoun Belhaj, arrêté en février au Maroc après son extradition de Syrie dans le cadre des enquêtes menées pour le démantèlement des cellules terroristes.