L'ancien capitaine de l'équipe de France de rugby, le Marocain Abdellatif Benazzi, est "un symbole de l'intégration dans ce qu'elle peut avoir de plus flamboyant", écrit l'hebdomadaire international "Jeune Afrique/L'Intelligent" dans sa dernière livraison. L'ancien capitaine de l'équipe de France de rugby, le Marocain Abdellatif Benazzi, est "un symbole de l'intégration dans ce qu'elle peut avoir de plus flamboyant", écrit l'hebdomadaire international "Jeune Afrique/L'Intelligent" dans sa dernière livraison. Ce sportif "hors du commun", qui a disputé avec le Quinze de France les compétitions les plus prestigieuses, vient de publier son autobiographie dans "Une vie à l'essai" (Flammarion, 292 pages), préfacé par Nelson Mandela. Dans ce livre, Benazzi relate l'itinéraire d'un jeune émigré qui va parcourir le monde d'Oujda au stade de France en passant par Agen (France), Sydney (Australie) ou Durban (Afrique du Sud) et y parle également d'Islam et de laïcité. Lecteur assidu du Coran, officier de la Légion d'honneur et membre du Haut Conseil de l'intégration, Abdellatif Benazzi milite aujourd'hui pour favoriser l'intégration des étrangers dans l'Hexagone, sans oublier sa ville natale d'Oujda où l'Association "Noor" qu'il préside organise chaque année des manifestations culturelles et sportives pour les jeunes défavorisés. Soixante-huit sélections en équipe de France entre 1990 et 2001, vainqueur du Grand Chelem 1997 dans le Tournoi des Cinq Nations, le Marocain a disputé trois Coupes du monde en 1991, 1995 et 1999, et participé aux exploits des Tricolores en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud.