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Nouvelle publication : Hubert Seillan s'exprime sur le Sahara marocain sous différents angles
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 15 - 10 - 2019

Le nouveau livre «Le Sahara Marocain, l'espace et le temps», publié par l'auteur français Hubert Seillan chez La Croisée des Chemins, raconte la géographie de cette vaste contrée, son histoire, son économie, voire son droit.
«Cette langue (ndlr Région) de plus de 1.000 km qui sort du Maroc pour aller lécher la Mauritanie, est humectée par l'humidité océane. Ce Sahara atlantique est donc placé sous des auspices bienfaisants. Ses pâturages à chameaux en ont fait un espace envié», précise l'auteur. Cet espace a, selon la même source, été plus encore envié à la fin de la période coloniale, quand l'Algérie et l'Espagne ont tenté de l'établir dans la forme d'un Etat, qui, ne pouvant être qu'artificiel, leur aurait permis de poursuivre la domination coloniale, mais la tentative a échoué. «Il faut savoir que, depuis 1.400 ans, le Maroc a été perçu dans le grand Ouest africain comme une autorité spirituelle et politique», détaille l'écrivain.
De plus, les liens coutumiers entre les hommes du Sud et du Nord sont, selon la même source, si nombreux qu'ils rendent absurde l'idée même d'une identité saharienne distincte. «Le Sahara marocain ne peut donc être compris en dehors du Maroc», tranche l'éditeur qui indique qu'il existe 2.300 km entre Tanger et la Mauritanie qui réservent des particularismes locaux. «Un observateur attentif y trouvera les germes d'une aussi belle aventure. Ce livre doit l'y aider», exalte-t-il. Dans son livre, l'auteur, également juriste et président de la fondation France Maroc-Paix et développement durable, aborde également le modèle d'autonomie avancée qui est en marche au Sahara.
Pour lui, ce modèle est «en parfaite harmonie avec la culture traditionnelle de ses habitants et avec l'évolution du monde moderne. Parce que l'habit du droit est en accord avec le corps social, la question de l'indépendance n'a, dès lors, plus grand sens. C'est sans doute pour cela que la communauté internationale a qualifié ce modèle de « sérieux » et « crédible » et ne considère plus le référendum d'autodétermination-indépendance, comme la solution du conflit».
Quant à l'attachement de l'auteur au sujet du Sahara, il remonte à son enfance lorsqu'il avait quatre ou cinq ans. Dans ce sens, il raconte qu'un rêve un peu inquiétant l'entrainaît vers le sommeil. Une peinture accrochée en face de son lit représentait un homme et un chameau, au repos, à l'ombre d'un arbre éthique, sur fond de l'immensité désertique. «Je savais qu'il s'agissait du Sahara. Le nom avait quelque chose d'un peu effrayant. Cette assonance résonnait en moi comme un cri étrange. J'éprouvais en même temps une impression de force. Un peu plus tard, je lus Saint-Ex dans Courrier Sud, trop tôt sans doute pour en saisir l'essentiel, mais j'en ai gardé l'idée d'un infini de l'espace et du temps ouvert aux hommes libres», remonte-t-il. De l'océan Indien à l'océan Atlantique, ce grand désert sépare, selon ses dires, au Nord le pays des blancs et au Sud le pays des noirs. «Dans les temps anciens, il était Océan. Sur les mers il y a des marins, sur le sable, des nomades, et pour tous la quête de l'eau nécessaire à la vie. Le mot frontière y a été inconnu jusqu'à l'arrivée de la «civilisation»», raconte l'auteur.


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