La Conférence mondiale antidopage a débuté lundi à Copenhague en l'absence des présidents de deux des plus puissantes fédérations internationales, celles du football et du cyclisme. Joseph Blatter, président de la Fédération internationale de football (FIFA) et son homologue de l'Union cycliste internationale (UCI) Hein Verbruggen boudent la conférence de l'Agence mondiale antidopage qui s'est ouverte lundi à Copenhague. Si le Suisse n'a pas, selon les organisateurs, formellement exclu de venir avant la fin, mercredi, de la Conférence, son collègue Néerlandais, a lui clairement déclaré forfait. En effet, les deux fédérations internationales ont figuré parmi les plus critiques du Code universel visant à combattre le dopage dans le sport qui est mis à l'approbation d'un millier de délégués dont 90 gouvernements, réunis à Copenhague. Les deux hommes ont contesté notamment le barème des sanctions prévues (deux ans de suspension pour la première infraction, suspension à vie en cas de récidive) et leur automaticité. Même si le projet de Code édicte une série de dispositions susceptibles d'atténuer la punition, tous deux auraient souhaité plus de souplesse, qu'il s'agisse de réduire ou d'augmenter la durée de la suspension, selon les cas spécifiques. Dans un communiqué publié peu avant l'ouverture officielle de la Conférence, l'UCI a toutefois tenu a souligné que le Code marquait "une avancée importante" et même "un point de non retour". "Le Code n'a pas besoin d'être parfait aux yeux de tous pour être indispensable", a-t-elle souligné. L'avocat américain Richard Young, principal rédacteur du projet de Code, a pour sa part tenu à souligner que tant la FIFA que l'UCI avaient "été extrêmement actives et que leurs contributions à la rédaction avaient été très utiles."