Ils ne sont que 139 agents à assurer le contrôle routier à travers tout le Royaume. Cette lourde tâche consiste à recouvrir les 12 régions du Royaume et environ 40 provinces. Pour faire face à cette pénurie, Najib Boulif, secrétaire d'Etat chargé du transport, avait appelé en début juin lors de la journée d'étude sur le controle routier organisée au profit du corps de contrôle relevant de la tutelle à l'adoption d'une nouvelle approche afin de procéder à la surveillance routière dans les zones marquées par un trafic intense et un nombre élevé d'accidents. L'objectif étant de renforcer la sécurité et mettre l'accent sur l'importance du contrôle routier et son rôle fondamental dans la préservation de la sécurité des usagers de la route. A cette occasion, il était question de se mobiliser pendant la période estivale, qui connaît un trafic intense des voyageurs et des marchandises, tout en appelant à un suivi continu et vigilant des contrôleurs dans l'exercice de leurs fonctions. Ainsi, les mesures et les procédures provisoires précédant la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de contrôle routier ont été présentées, à savoir l'affectation de 60% de l'activité au contrôle des autocars et de 30% au contrôle des camions de fret, un contrôle périodique de tous les autocars de transport des voyageurs au moins tous les deux mois et enfin le contrôle minimum doit être de deux véhicules et demi par heure. La tutelle avait dévoilé dans ce sens que le taux d'infractions au cours de la période 2016-2018 a été de 43% dont 21% liées au non-respect des normes de transport, 18% aux documents de voyage et 18% en relation avec le comportement routier mettant l'accent sur la nécessité de renforcer le contrôle technique des véhicules de transport professionnel.