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«Le sport a besoin de sang neuf»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 04 - 03 - 2005

Né en 1933 à Meknès, El Maâti Cherkaoui ex-joueur, ex-entraîneur puis ex-dirigeant, nous raconte son parcours depuis ses débuts qui remontent à l'époque du protectorat.
ALM : Vos débuts dans le sport?
El Maâti Cherkaoui : Je suis natif de Meknès. J'ai évolué chez l'Association Tanger-Fès ASTF de la catégorie minime au senior. En 1956, j'ai entamé la carrière d'entraîneur-adjoint au sein du même club et j'avais l'honneur de représenter mon club à l'assemblée constitutive de la Fédération royale marocaine de football et c'était mes premiers pas dans le domaine de la gestion sportive. Au cours de la même année, j'ai assisté au premier stage national des entraîneurs organisé par la fédération. Ce stage avait réuni des grands footballeurs à l'instar de Chtouki, Kacem Kacemi (WAC) et Mbarek, connu sous le nom de Bordeaux.
Parlez-nous de votre expérience de dirigeant ?
Avant l'indépendance, les dirigeants des clubs profitaient de la gestion sportive pour militer pour la cause nationale. Les déplacements sportifs étaient en quelque sorte l'occasion pour organiser des rencontres entre différentes villes du royaume afin de coordonner entre les militants. Et il faudrait rappeler que les déplacements des personnes étaient soumis au contrôle du protectorat, mais pour les sportifs, l'administration du protectorat était plus souple. Parmi les dirigeants de cette période, il faut citer feu Belhachmi (Oujda), feu Mohammed Benjelloun (WAC), feu Mokhtar Lyazidi (FUS), Belgnaoui Mohammed Amine (MSR), qui n'est autre que le doyen des dirigeants et la liste est longue. Je m'excuse si je n'ai pas cité tous les noms. À l'aube de l'indépendance, le dirigeant est resté dévoué pour la chose sportive.
L'argent n'était pas mêlé encore au sport et les dirigeants mettaient la main dans leurs poches pour subvenir au besoin du club. Les joueurs n'étaient pas exigeants et souvent lors d'un déplacement, le club recevant prenait en charge la restauration et l'hébergement des visiteurs. C'est dans ce climat que j'ai appris à diriger un club et dès 1962 j'étais désigné vice-président du YCR (Rabat), avant d'aller vers d'autres clubs.
Pourquoi vous avez dirigé plusieurs clubs, est-ce une bonne expérience ?
Le devoir professionnel a changé fréquemment de résidence. C'est pour cette raison que j'étais au Maghreb de Tétouan, à la Renaissance de Settat, à l'Etoile Sportive de Casablanca, l'Union Sportive de Police et à Fès. Ce changement n'a fait qu'enrichir mon expérience.
Et la fédération ?
À la FRMF, je suis resté membre fédéral de 1989 à 1994. J'étais chargé de la commission de la programmation puis trésorier général. J'ai aussi accompagné à plusieurs reprises l'équipe nationale, notamment à Orlando à l'occasion de la coupe du monde 1994. Et j'étais aussi membre du Comité national olympique marocain sous le mandat de Hassan Sefrioui.
Comment était la situation des dirigeants ?
Lors des années 60 et 70, les dirigeants comptaient sur les bonnes volontés pour gérer et financer le club. Les joueurs n'étaient pas gourmands, ils ne demandaient qu'un emploi stable. Par contre de nos jours les dirigeants devront faire face à des dépenses faramineuses.
Pourquoi vous vous êtes retiré du football ?
J'ai quitté le football pour me consacrer à la pétanque. J'estime que le football et d'autres sports ont besoin du sang neuf et d'une nouvelle gestion adaptée à la conjoncture économique actuelle. On ne peut plus gérer de la même façon en 1970 et en 2005.
Vos meilleurs souvenirs ?
L'ascension en première division de mon club m'avait procuré une satisfaction que je n'oublierais jamais.


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