La présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Latifa Akharbach, a appelé, vendredi à Tunis, à un «engagement collectif» en matière de lutte contre les violences sexistes dans les médias.«Nous appelons à un engagement collectif dans un effort continu et récurrent de communication et de sensibilisation, pour empêcher la reproduction des violences et la transmission des inégalités d'une génération à l'autre», a-t-elle dit lors d'un atelier régional sur le «Traitement médiatique des violences à l'égard des femmes : dialogue régional entre professionnels », organisé par le Conseil de l'Europe dans le cadre du 2è Forum mondial sur l'égalité de genre.Dans ce cadre, Mme Akharbach a salué la mise en place de la «Chaire Lalla Meryem pour la femme et l'enfant» en mars 2019 qui se focalisera, lors de sa première année, sur la non-violence à l'égard de la femme, constituant ainsi une pertinente continuation d'un long processus ayant donné lieu à des réformes majeures en matière de consécration des droits de la femme et de dynamisation du changement social.Revenant sur l'action menée par la HACA en la matière, elle a souligné la contribution normative et réglementaire de cette instance en matière de lutte contre les violences sexistes et ce, à travers, d'une part, le renforcement de la visibilité des femmes, notamment dans les programmes d'information traitant des questions d'intérêt général et d'autre part, l'introduction dans les cahiers des charges des opérateurs audiovisuels de dispositions visant le respect de la dignité de la femme.