Le constructeur automobile américain, General Motors, devrait licencier environ 4.000 salariés dans le cadre de son plan social. GM avait indiqué en novembre dernier vouloir supprimer au cours de cette année 15% des emplois du groupe sur sept sites, dont quatre aux Etats-Unis et un au Canada, dans la perspective d'économiser 6 milliards de dollars d'ici fin 2020. Selon la chaîne CNBC, un porte-parole de la firme américaine a refusé de s'exprimer sur le calendrier des licenciements qui débuteraient lundi, en amont de l'annonce des résultats de la compagnie. Environ 2.300 salariés auraient opté pour un départ volontaire, et 1.500 contractuels seraient laissés sur le carreau, selon une source proche du dossier. General Motors avait justifié cette réduction de son personnel par la volonté de rester compétitif. Une décision qui avait provoqué l'ire du président américain Donald Trump et la «déception» de Justin Trudeau, le Premier ministre canadien.