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Etats d'âme d'un ministre solitaire
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 10 - 02 - 2003

Lors d'un dîner-débat organisé jeudi dernier à Rabat, Abbas El Fassi s'est ouvert aux journalistes dans un exercice à la fois intéressant et révélateur…
Abbas El Fassi a tiré à boulets rouges sur l'USFP lors du dîner-débat organisé conjointement, jeudi 4 février à Rabat, par notre confrère Al Ayyam et l'Istiqlal. Le leader de l'Istiqlal, par ailleurs ministre d'État sans portefeuille dans l'actuel gouvernement, a fait porter directement au parti de Abderrahamane Youssoufi le chapeau du choix du Premier ministre (Driss Jettou) en dehors des partis politiques. L'invité est revenu à sa façon sur les péripéties et les faits chronologiques qui ont conduit à une telle décision. En fait, M. El Fassi, visiblement toujours amer, en veut à l'USFP et surtout à son patron d'avoir contrarié l'ambition de sa vie politique et de sa vie tout court : accéder à la primature.
L'intéressé-ce n'est pas un secret- croit mordicus que cette charge lui revenait presque naturellement dans le cadre d'une alternance au pouvoir entre l'istiqlal et l'USFP. Après Abderrahmane Youssoufi, Abbas El Fassi. Or, Abbas El Fassi a même failli ne pas être maintenu dans le cabinet Jettou où il a été ravalé au rang de ministre sans portefeuille après avoir été titulaire de celui de l'Emploi dans le précédent. M. El Fassi a abordé également le scandale Al Najat qui selon les observateurs, n'est pas tout à fait étranger à la nature de sa situation ministérielle, en évoquant “la responsabilité politique“ de l'ensemble du gouvernement Youssoufi. “ Je me demande, s'est-il interrogé, si certains membres du gouvernement étaient au courant qu'il s'agissait d'une escroquerie et que malgré cela ils ont préféré se taire“.
L'intéressé insinuait-il avoir été victime d'un complot ourdi par ses amis politiques ? Une chose est sûre : pas besoin d'être super intelligent pour deviner du premier coup que l'offre mirifique des 30.000 emplois à bord de bateaux de croisière est une grosse arnaque et qu'une telle opportunité n'existe nulle part au monde. Et pourtant, le ministre de l'Emploi d'alors, tout comme le directeur général de l'Anapec, a pris cela pour argent comptant sans vérifier au préalable le bien-fondé de l'opération… Résultat : ce qui devait arriver arriva. Et c'est Mustapha Mansouri qui a hérité de cette gigantesque patate chaude. L'essentiel c'est que Abbas El Fassi est content de son poste de ministre d'État sans portefeuille. Pour lui, sa fonction actuelle a une “portée particulière“ car les “ instances istiqlaliennes la considèrent comme une consécration du parti en la personne de son secrétaire général“.
Le ministre a eu suffisamment de temps pour réfléchir sur le sens profond de son statut au sein du gouvernement Jettou. Écoutez-le : “ le titulaire d'un ministère sans portefeuille a le recul nécessaire pour présenter des propositions pour l'ensemble des secteurs“ ministériels.
Tout à sa réflexion constructive et fort d'une distance appréciable par rapport à la routine des autres ministères, Abbas El Fassi a révélé aux journalistes ses grandes préoccupations de l'heure qui sont “ l'intégrité territoriale du Maroc et le dossier de l'Emploi''. Lapsus ou pas, Si Abbas réclame du boulot.


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