Le ministre français de l'économie Bruno Le Maire a démenti avec vigueur dimanche des informations de médias japonais selon lesquelles des représentants de l'Etat français auraient plaidé cette semaine à Tokyo pour une fusion entre Renault et Nissan. Le scénario d'une fusion entre les deux constructeurs automobiles «n'est pas sur la table», a affirmé M. Le Maire devant la presse lors d'un déplacement dimanche au Caire. L'Etat français, actionnaire de Renault, est «attaché au bon fonctionnement» et à la «pérennité» de l'alliance existant entre Renault et Nissan. «C'est ce que nous avons toujours indiqué aux autorités japonaises», a-t-il ajouté. «Ce qui est sur la table aujourd'hui, c'est la gouvernance de Renault.» Celle-ci devra être «solide, stable, pérenne» et devrait être «mise en place par le conseil d'administration (du groupe français, NDLR) dans les prochains jours», a encore souligné M. Le Maire. Plus tôt dans la journée, le quotidien économique japonais Nikkei et l'agence de presse Kyodo avaient affirmé qu'une délégation française, en visite cette semaine à Tokyo, avait plaidé pour une fusion des deux groupes, dont l'avenir de l'alliance est devenu incertain depuis l'arrestation au Japon de Carlos Ghosn.