Les droits de l'Homme seront au centre du Forum global sur la migration et le développement (GFMD) et de la Conférence intergouvernementale pour l'adoption du Pacte global sur les migrations (GCM). Du 6 au 11 décembre 2018, plusieurs rencontres et activités sont donc au programme. A cet effet, les institutions des droits de l'Homme seront fortement présentes avec la participation notamment du CNDH lors de deux rendez-vous. Ainsi, Driss El Yazami, président du CNDH, prendra la parole ce 5 décembre à la séance d'ouverture du Forum global sur la migration et le développement (GFMD) et délivrera lors de la Conférence pour l'adoption du Pacte global sur des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM), les 10 et 11 décembre, le message de l'Alliance globale des institutions nationales des droits de l'Homme (Ganhri), le réseau international des institutions nationales des droits de l'Homme (INDH)), qui regroupe plus de 120 d'entre elles. Outre ces deux dates clés, le gardien des droits de l'Homme organisera les 6 et 7 décembre 2018 à l'Université Mohammed VI polytechnique de Benguerir un séminaire international sur le thème «Dynamiques migratoires en Afrique: état des lieux et défis – Pour un agenda commun de recherche», en partenariat avec l'université, OCP, le bureau de l'Unesco au Maroc et le soutien de l'ambassade de France au Maroc. Cette rencontre réunira une quarantaine de chercheurs venant de dix-sept pays (Afrique du Sud, Allemagne, Bénin, Cameroun, Cambodge, Italie, Liban, Kenya, Mali, Maroc, Niger, Sénégal, Espagne, Canada, France, Etats-Unis, Tanzanie). L'objectif étant «d'établir les contours d'un agenda africain de recherche pluridisciplinaire sur la migration, centré sur les thématiques identifiées comme centrales ou faisant l'objet, à l'heure actuelle, de peu d'attention». En parallèle, «l'Initiative des villes africaines pour la migration» sera présentée le vendredi 7 décembre 2018 par le CNDH et l'Unesco lors d'une session plénière du GFMD. Cette initiative vise à «accompagner les collectivités territoriales, notamment les municipalités, dans la mise en place de politiques d'inclusion sociale des migrants, tout en privilégiant la coopération intra-africaine, l'approche des droits de l'Homme et l'égalité des sexes», indique le CNDH. Ce projet sera présenté conjointement par Golda El Khoury, représentante de l'Unesco, Driss El Yazami et Jean-Pierre Elong Mbassi, secrétaire général de Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU-Afrique). Dans le même sens, deux autres projets ont été élaborés avec des agences des Nations Unies. Ainsi, une exposition d'objets d'enfants migrants baptisée «Parcours d'enfants déracinés : le rôle des objets», en partenariat avec l'Unicef. Cette exposition sera ouverte au public du 5 au 10 décembre 2018 au Palais des congrès Palmeraie Golf Palace. «Grâce à la mobilisation de la Ganhri, le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme (INDH) est reconnu dans le texte final du Pacte global pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, comme parties prenantes dans la mise en œuvre du pacte», souligne le Conseil national des droits de l'Homme. Partant de là, deux réunions des institutions nationales des droits de l'Homme sont prévues le 9 décembre : une réunion du groupe de travail migration du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l'Homme (RINADH) et une réunion sur le suivi du pacte de toutes les INDH du monde présentes à Marrakech. Notons que le CNDH tiendra un stand du 5 au 7 décembre au Centre de conférences de la Palmeraie pour échanger avec les participants du Forum GFMD.