Souss-Massa contribue à hauteur de 80% des exportations nationales de primeurs. Le secteur des fruits et légumes contribue à l'entrée en devises de plus de 2 milliards de DH annuellement. L'Association Marocaine des Producteurs et Producteurs Exportateurs de Fruits et Légumes (APEFEL) a tenu, samedi dernier, son assemblée générale. Une occasion pour son président, Abderrazek Mouisset, de mettre en avant les performances de ce secteur d'activité et aussi les difficultés qui entravent son développement. Ainsi, M. Mouisset a souligné que la région du Souss-Massa est considérée parmi les plus importantes zones de production et d'exportation des fruits et légumes au Maroc et contribue à hauteur de 80% des exportations nationales de primeurs. Il a, par ailleurs, ajouté que la région exporte 95% de tomates et environ 75% de petits pois. Le secteur des fruits et légumes, a poursuivi le président de l'APEFEL, joue un rôle stratégique dans la garantie de la sécurité alimentaire et contribue à l'économie nationale avec l'entrée en devises de plus 2 milliards de DH par an. D'autre part, M. Mouisset a indiqué que le secteur des fruits et légumes au Maroc, qui produit environ 1 million de tonnes dont 400.000 destinées à l'exportation, concerne 10.000 producteurs et génère 15 millions de journées de travail par an, soulignant que la production des primeurs a enregistré un saut qualitatif passant de 150.000 tonnes dans les années 80 à 380.000 tonnes actuellement. Rappelant les efforts déployés par les producteurs des fruits et légumes en matière de modernisation des outils de production et de mise à niveau pour satisfaire les exigences des marchés, notamment européen, dans le domaine de la qualité, M. Mouisset a précisé que ces réalisations ont été coûteuses pour le secteur qui est confronté à de multiples obstacles. Il s'agit, entre autres, des contraintes douanières dont le quota mensuel d'export à destination du marché européen, notamment dans la filière des tomates. Parmi les obstacles au développement du secteur, figurent aussi, l'absence de recherche scientifique, les problèmes de financement et les exigences des marchés étrangers en matière de qualité.