Réuni en session extraordinaire lundi, le Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab a approuvé l'accord de partenariat avec la société Namat qui sera chargée de la réalisation d'une polyclinique privée à Dakhla pour combler le déficit hospitalier au niveau régional. Ce projet d'une importance vitale pour toutes les provinces du Sud sera réalisé sur une superficie totale de 2 hectares appartenant à la région au nord de la ville et devra intervenir dans les domaines suivants : maternité (gynécologie, obstétrique, pédiatrie et chirurgie infantile), neurologie, cardiologie, chirurgie vasculaire, urologie, traumatologie, ophtalmologie, orthopédie, oto-rhino-laryngologie, pneumologie, diabétologie, gastro-entérologie chirurgie viscérale. La polyclinique sera également dotée d'une pharmacie interne, de laboratoire d'analyses d'urgence et d'une banque de sang. Selon l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) déjà lancé par le Conseil régional, initiateur de ce chantier, cet établissement remplira des critères de qualité précis tels que l'organisation, les procédures, les équipements et la technologie et des compétences adéquates. L'amélioration des services de soins au niveau de la région de Dakhla-Oued Eddahab est tributaire de la qualité des services médicaux offerts. Ainsi, la création d'une nouvelle structure va certainement aider à renforcer l'offre médicale. «Le service de radiologie standard, d'imagerie médicale, la radiologie interventionnelle, l'échographie, le scanner, la mammographie, et l'IRM seront au cœur du projet. Ils devront être à la pointe du progrès médical, disposant de leurs propres moyens humains hautement qualifiés», précise l'AMI. Les standards et normes internationales, la qualité d'accueil, le confort et le haut niveau de savoir-faire du personnel -en nombre suffisant- reviennent plusieurs fois dans l'AMI. Le choix de la gamme de prestations thérapeutiques répondant aux besoins et aux normes de confort et d'accueil le placeront dans le cercle des meilleurs établissements hospitaliers du Maroc. Côté financement, la quote-part relative au cofinancement de la région pour le projet, toutes sources cumulées, ne pourra pas être inférieure à 34% du budget total du projet. «Le financement régional devra être vu comme un amorçage permettant de contribuer à la réalisation et au lancement du projet durant les deux premières années. Par la suite, le projet perdurera avec ses propres moyens de fonctionnement, de maintien et maintenance», note le document. Pour rappel, avant sa récupération en 1979, la région était dépourvue de toute formation hospitalière. Le premier noyau dans le domaine fut construit dans les années 90. Il s'agit du Centre hospitalier provincial Hassan II. Son inauguration a eu lieu en 1993 avec une capacité de 80 lits. L'hôpital Hassan II a connu depuis plusieurs extensions.