Les vacances de la fin de la première session et celles de l'Aïd d'Al Adha ont été groupées en une seule période : du 2 au 16 février. Un changement qui a chamboulé tous les programmes. Les vacances scolaires. La question est d'actualité. Deux circulaires du ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse viennent d'indiquer que les vacances de la fin de la première session et celles de l'Aïd d'Al Adha ont été groupées en une seule période qui débutera le 2 février pour s'achever le 16 du même mois. Ce changement touche également les dates des examens pour cette année scolaire. Ainsi, les examens de la première session du baccalauréat et les examens normalisés au niveau des établissements primaires et du premier cycle du secondaire sont reportés respectivement au 17 et au 27 février. Les deux circulaires, pour éviter tout retard ou perturbation, insistent sur la nécessité d'entamer la mise en oeuvre des programmes scolaires relatifs à la deuxième session, dès l'achèvement des programmes de la première session. Pour ce qui est des dates de la première session des examens du baccalauréat de la 3-ème année secondaire (ancien système), la session ordinaire commencera le 17 février prochain, alors que la session de rattrapage dans toutes les branches se déroulera à partir du 28 février. Les cours, soulignent les circulaires, continueront jusqu'au 1-er février pour reprendre le 20 du même mois, alors que les listes des notations du contrôle continu doivent parvenir aux Académies avant le 25 janvier courant. Dans ce cadre, il faut dire que la question des dates des vacances scolaires continue de susciter des débats. Le système actuel, l'organisation en deux semestres, demeure inadapté à l'école, en raison de l'âge des apprenants, soulignent les pédagogues. Le système, indiquent-ils, devrait être organisé en cycles pédagogiques de cinq semaines, suivis d'une semaine d'activités parascolaires, un contrôle et enfin le repos. « L'école a besoin d'une organisation scolaire qui prend en compte les spécificités des programmes, de l'âge des apprenants, de leur capacité à apprendre, mais aussi de l'environnement externe national et international. Il n'est pas normal que des vacances centrales soient différentes entre les lycées et les écoles, d'une part, et les universités d'autre part. En plus cet état de choses a des répercussions sur la vie familiale des enseignants et des parents», souligne Amine Sbihi, enseignant universitaire, en précisant qu'il est anormal, dans un pays qui se respecte, que l'on soit incapable d'établir un calendrier des vacances en début de l'année scolaire et communiqué aux enseignants, aux élèves et aux parents. Cette procédure, indique-t-il, permettra au corps enseignant et aux familles de s'organiser en fonction du calendrier des vacances. Le changement communiqué par les deux circulaires du ministre de l'Education nationale, quelques jours avant la première date prévue, concerne uniquement cette année scolaire. C'est dire que le système installé par la COSEF, deux semestres, reste applicable, en attendant un changement qui tienne compte des caractéristiques de l'école, de l'apprenant et des spécificités des programmes.