L'armée israélienne assassine les enfants et détruit les maisons dans l'indifférence quasi-générale. A Tel Aviv, des scandales à répétitions au sein du gouvernement Sharon. Israël accentue sa politique répressive et terroriste contre le Peuple palestinien. Les populations civiles sont attaquées avec des missiles et de nouvelles maisons sont quotidiennement détruites. Dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée israélienne a détruit les maisons de deux militants palestiniens, près d'Hébron en Cisjordanie. Les soldats ont démoli ces habitations à la dynamite et au bulldozer. Par ailleurs, un enfant palestinien de onze ans a été tué dimanche par des tirs de soldats israéliens en Cisjordanie alors qu'il revenait de son école. Un autre enfant a été blessé. À Naplouse, un troisième enfant palestinien a été grièvement blessé alors que la veille une fillette palestinienne de neuf ans avait été tuée par des tirs israéliens dans la Bande de Gaza. Apparemment Ariel Sharon attise la poursuite de la violence et de l'effusion de sang pour stopper tous les efforts déployés pour la relance du processus de paix. Sur le front interne palestinien, Ahmed Saadate, le chef du FPLP, emprisonné au lendemain d'un accord conclu sous l'égide des Etats-Unis, fulmine du fond de sa cellule contre le Président Yasser Arafat. Il estime que sa détention est illégale parce que la Cour suprême palestinienne a jugé que n'ayant commis aucun meurtre, il devait être libre. L'Autorité palestinienne refuse cependant de le relâcher conformément à ses engagements lui imposant de maintenir sous surveillance américaine et britannique le dirigeant du Front populaire de Libération de la Palestine et quatre autres membres du FPLP. L'Autorité palestinienne a déclaré qu'elle respectait la décision de la Cour suprême mais qu'elle ne pouvait pas relâcher Saadate parce que ce dernier risquait d'être tué par Israël dès sa sortie de prison. Le chef du FPLPl est un vétéran de l'Intifada contre l'occupation israélienne. Au plan intérieur israélien, Sharon envisage de limoger une vice-ministre de son gouvernement après son refus de répondre à la police qui l'interrogeait sur son rôle dans un scandale politique. Cette affaire concerne les circonstances douteuses dans lesquelles elle a été désignée lors d'élections primaires du comité central du Likoud en vue des législatives de janvier. Pour sa défense, cette vice-ministre accuse Sharon de l'avoir transformée en bouc émissaire.