Un jeune de 23 ans recherché pour divers délits depuis quatre ans a été mis dernièrement hors d'état de nuire par les limiers de la sûreté de Ben Msik-Sidi Othman. Les éléments de la deuxième section judiciaire de Ben Msik-Sidi Othman, à Casablanca, ont mis, dernièrement, la main sur un présumé voleur notoire qui a perpétré une vingtaine de vols à la tire, apprend-on de sources judiciaires. Il s'agit de Hicham.K né en 1979, célibataire, sans profession domicilié au quartier Ifriquia. Il faisait l'objet de deux notes de recherche, l'une est diffusée par la sûreté d'Aïn Chok-Hay Hassani, pour constitution d'une association de malfaiteur et l'autre par la sûreté de Derb Soltan-El Fida pour vol qualifié. Toujours selon les mêmes sources, Hicham a quitté définitivement les bancs des écoles, en 1998, avec un niveau de septième année d'enseignement fondamentale. Depuis, il a tenté d'apprendre plusieurs métiers, entre autres, la mécanique, la tôlerie et la menuiserie. Mais en vain. Raison pour laquelle il s'est plongé dans le monde du marché de légumes en gros et du marché municipal du quartier Ifriqiya, afin de gagner quelques sous contre le port des caisses de légumes. D'un jour à l'autre, Hicham commence à fréquenter des jeunes délinquants de son quartier qui s'adonnent surtout au vol à la tire, à bord des vélomoteurs Peugeot 103. Hicham, qui a remarqué l'importance de leur gain par rapport au sien, n'a pas hésité de les rejoindre quand il a été encouragé par l'un d'eux. Pour apprendre bien « la profession», il a accompagné la première fois son voisin du quartier, Abdelhak, et il a perpétré son premier vol au quartier Al Jamaâ, près du bain maure «Al Fane» et son deuxième au quartier Moulay Rachid. Depuis, il a commencé à créer son propre parcours en rejoignant, de temps à autre, différentes bandes spécialisées dans le vol à la tire; il se contentait, d'autres fois, à agir seul sans complice. Hicham qui a été déféré devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Ben Msik-Sidi Othmane, repérait dans différents quartiers casablancais et liquidait le butin dans des marchés aux puces.