La Chambre des conseillers, l'organisation de la femme istiqlalienne et le groupe istiqlalien de l'unité et l'égalitarisme ont organisé, mercredi, une journée d'étude sur le projet de loi 103.13 relatif à la lutte contre la violence faite aux femmes. Les intervenants ont discuté des moyens d'enrichir ce texte et combler toute lacune, avant son adoption définitive, afin de garantir une meilleure protection des femmes contre toutes formes de violence et de punir les auteurs. Le président de la Chambre, Hakim Banchamach, a indiqué que le combat contre ce phénomène, qui reste toujours de mise, nécessite davantage d'efforts en vue de se conformer aux normes internationales en vigueur dans ce domaine. Il a considéré que la lutte contre cette violence passe par la mise en place d'une culture sociétale basée sur les valeurs et la culture des droits de l'Homme et les principes d'équité et d'égalité des deux sexes. Si plusieurs pays ont adopté des lois anti-violences, ces législations varient selon le degré d'harmonie avec les normes internationales, a-t-il dit. «Au Maroc, nous sommes devant une occasion historique qui permettra au Royaume de jouer un rôle d'avant-garde sur ce front», a renchéri M. Benchamach, appelant à l'adoption de lois respectant les législations internationales et prenant compte du contexte historique et constitutionnel du pays.