Les trois mousquetaires des I...dioties de notre football, Gartili, Naciri et Jaouhari, ont formé un collectif pour défendre leurs acquis. Ça rime bien avec l'intelligence aiguë et exquise de ceux qui se targuent d'être les seuls dirigeants valables de notre football pourri. Les trois mousquetaires des I...dioties de notre football, Gartili, Naciri et Jaouhari, ont formé un collectif pour défendre leurs acquis. Ça rime bien avec l'intelligence aiguë et exquise de ceux qui se targuent d'être les seuls dirigeants valables de notre football pourri. Comme ils connaissent très bien les couloirs des médias audio-visuels qu'ils squattent tout au long de l'année, ils ont choisi la radio pour jeter leur dard sur tout ce qui bouge contre leurs intérêts. Au cours de l'émission sportive « débat sur le sport » diffusée sur la radio nationale dimanche dernier, ils ont frappé fort en faisant du ridicule leur maître mot. Ils sont très modestes ces trois éléments du commando de notre football qui osent dire littéralement sur les ondes nationales : « La critique de la presse envers notre gestion du football nous importe peu. Nous sommes les meilleurs sur la place et, si nous partons, notre football périra avec nous. » Il y a de la folie en l'air. Si tout le monde commence à délirer de la sorte chez nos responsables politiques, économiques et autres hauts fonctionnaires, le Maroc est vraiment en danger. Il frise même la crise cardiaque selon le raisonnement de ces trois génies irremplaçables si par malheur les décideurs d'aujourd'hui arrivent à céder leurs places. Ainsi notre pays risque de connaître une grave pénurie de dirigeants de football si Naciri, Gartili et Jaouhari quittent la fédération et le GNF. Il n'existe pas trente-six explications à ces propos surréalistes de gens qui planent sur une autre planète, sauf celle des trois hypothèses suivantes : Schizophrénie, chantage ou conviction maladive. Dans les trois cas de figure, ces pauvres hommes ne peuvent être taxés que de cas désespérés pour avoir osé dire tout haut qu'ils sont les meilleurs de tous les Marocains. Ce n'est pas normal à moins qu'ils soient atteints d'une schizophrénie collective qui leur fait miroiter leur supériorité dans leur petit monde surréaliste. L'autre face de dédoublement de personnalité doit certainement les imprégner dans leur vie privée quand ils butent sur leur réalité quotidienne. Ils doivent certainement s'assumer quand ils reviennent sur terre, mais si leur propos relève du chantage pour garder leurs postes, Ils ne s'assument point. La petitesse d'esprit est flagrante. Maintenant si Naciri, Gartili et Jaouhari croient vraiment à leur supériorité déclarée, c'est qu'ils cultivent une conviction maladive. De toute façon, dans les trois cas de figure supposés, les trois mousquetaires ont intérêt à se consulter devant une glace et plus expressément sur le lit en tant que patient. Ce n'est pas une attitude d'un dirigeant normal à moins que Gartili, Naciri et Jaouhari postulent, eux aussi, à des postes au haut-commissariat au sport. Leur folie sera alors celle des grandeurs.