La chambre criminelle près la Cour d'appel à Salé a donné, mardi, la parole à la défense des accusés poursuivis dans le cadre des événements de Gdim Izik, pour intervenir en dernier, conformément aux dispositions de l'article 427 du Code de procédure pénal. Cette décision de la Cour intervient après le refus des accusés, aussi bien ceux poursuivis en état d'arrestation que ceux en état de liberté, de rejoindre la salle d'audience pour comparaître devant le juge. Les 22 accusés avaient refusé de comparaître devant le tribunal depuis la 18ème audience de ce procès, qui a débuté le 26 décembre 2016, après le renvoi de l'affaire devant la chambre criminelle près de la Cour d'appel de Salé, conformément à l'ordonnance de la Cour de cassation. Après avoir remercié la Cour de lui avoir accordé le droit de répliquer au réquisitoire du parquet et aux plaidoyers des avocats de la partie civile, dans un souci de garantir un procès équitable en consécration de la décision de la Cour de cassation, en tant que juridiction suprême du Royaume, la défense des accusés a présenté une explication détaillée de la dernière intervention, clôturant les audiences, qui est considérée comme une garantie supplémentaire pour les mis en cause, notant que le législateur marocain a laissé une marge d'interprétation pour en déterminer le sens.