Royal air Maroc lance une nouvelle liaison Rabat – Dakhla    Tabac. La première hausse des prix en 2025 touche les cigarettes    Baisse des ventes mondiales de Tesla en 2024, une première depuis des années    Mourabaha Immobilière : Le financement participatif gagne du terrain    Media. L'Autorité palestinienne suspend la diffusion d'Al Jazeera    Une « Soirée des mélodies du Moyen Atlas » pour célébrer le Nouvel An amazigh    Parution. La Marche Verte. L'épopée. Dieu, la patrie, le Roi    Amnistie fiscale : 100 MMDH des avoirs en liquide déclarés (8% du PIB)    Le chantier de la voie express Fès-Taounate progresse à « un rythme soutenu »    Trois consortiums en lice pour la centrale hydroélectrique d'El Menzel    Maroc : 78.244 entreprises créées à fin octobre 2024    Le Maroc renforce son arsenal avec une nouvelle livraison de drones Bayraktar TB2 et prépare l'arrivée du sophistiqué Bayraktar Akıncı    Le Mali accuse l'Algérie de soutenir des terroristes    Nouvelle-Orléans : Le bilan de l'attentat s'alourdit, la piste terroriste privilégiée    Malte : Des passagers marocains s'évadent d'un avion atterri en urgence    Crash de Muan: Interdiction de sortie du territoire pour le PDG de Jeju Air    Botola : Les supporters du Wydad interdits de déplacement pour le match contre le MAT    Olympique de Marseille : Amine Harit, victime d'une opération de dégraissage, sur le départ ?    Coupe Arabe des Nations FIFA 25: Sans les sélections nord-africaines A !    La délégation de Mamelodi Sundowns arrive à Casablanca    L'administration de la prison d'Oued Zem dément les allégations de décès d'un détenu    Températures prévues pour le vendredi 3 janvier 2025    Maroc : Des entrepreneurs poursuivis pour avoir fraudé des victimes du séisme    Un policier à Fès suspendu pour soupçons d'extorsion    Royal Air Maroc lance une nouvelle ligne reliant Rabat à Dakhla    Viol présumé d'une avocate française : le fiancé arrêté à l'aéroport Mohammed V    Le ministère de l'Intérieur s'attaque à l'anarchie des branches associatives    Reconstruction d'Al Haouz : les autorités réagissent suite à des cas d'arnaque    En tournage au Maroc, l'actrice israélienne Noa Cohen dit avoir reçu des menaces    Mokwena divise, Ait Menna pointé du doigt !    Les supporters du Wydad interdits d'assister au match contre le MAT    Trophée des Champions : Avec Hakimi, le PSG s'envole au complet pour Doha    Le Général Mohammed Berrid reçoit le Conseiller émirati aux affaires de défense    ONU : Les hôpitaux de Gaza sont devenus des "pièges mortels"    Soudan : les travailleurs humanitaires premières victimes d'un conflit sanglant    Crimes et corruption : Bashar Al-Assad, personnalité de l'année 2024    Maroc-Russie : une commission mixte prévue en 2025    Alger entame 2025 en s'attirant les foudres du Mali    Hammouchi loue la qualité de sécurisation des célébrations du Nouvel an    Le temps qu'il fera ce jeudi 2 janvier 2025    Marchés publics suspendus dans le secteur de la santé : Amine Tahraoui sommé de s'expliquer    Du "pétrole au large d'Agadir" : une "découverte" qui n'en est pas une, massivement diffusée    Nordin Amrabat, direction le championnat marocain ?    Le Festival du livre africain de Marrakech revient pour sa 3e édition    Classement : les Marocains parmi les Africains les plus influents de 2024    La 30ème édition du SIEL du 17 au 27 avril 2025 à Rabat    Plus de 50 000 artisans formés entre 2022 et 2024, selon Lahcen Saadi    En 2024, la culture et l'art ont tenu leurs promesses    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Mon Rfigue, mon producteur
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 11 - 2002

Rfigue, le dernier album de Karim Tadlaoui, donne l'exemple d'un produit qui a toutes les chances de réussir. Cet album bute malheureusement contre la prédominance des musiques populaires et un marché inefficient.
Le téléphone sonne. A l'autre bout du fil, un ami de longue date qui annonce à son interlocuteur, Karim Tadlaoui, de bonnes nouvelles. Le visage illuminé de Karim en dit long sur le contenu de la conversation. Brûlant d'impatience, il interrompt son correspondant voulant s'assurer davantage de la sincérité des propos élogieux qu'il lui adressait. C'est en effet autour du dernier album de ce chanteur-compositeur, économiste de formation et musicien de passion, que toute la conversation a porté. Baptisé «Rfigue» -compagnon- et lancé récemment sur le marché, il est le fruit de plusieurs mois de travail pendant lesquels compositeurs, paroliers, musiciens pour ne citer qu'eux, ont travaillé d'arrache-pied pour que l'album soit finalisé dans les délais convenus sans entamer une qualité irréprochable.
Son responsable artistique, Tawfiq Swiss n'a-t-il pas confié à maintes reprises que l'investissement en la chanson marocaine comprend des risques énormes ? Une commercialisation en masse s'identifierait donc tout bonnement à un pari gagné par excellence. Et pas n'importe lequel. Car, finalement, personne n'ignore qu'une cassette ou un CD est un produit plus difficile à vendre quand il est marocain que quand il est d'ailleurs, de l'Orient ou de l'Occident. Un état des lieux qui laisse croire que, forcément, des ingrédients manquent à la chanson marocaine pour en faire un plat réussi. Des compositeurs de talent ? Des paroliers doués ? Des musiciens qualifiés ou encore des interprètes que le public peut accueillir les bras grands ouverts ? Une question qui en entraîne une autre : Tous ces paramètres réunis dans un même travail, comme celui de Karim Tadlaoui, peuvent-il garantir de facto son acceptation auprès d'un public qui semble n'éprouver que peu d'intérêt pour la chanson marocaine, notamment dans sa composante dite moderne ? Le Châabi et le Raî ne faisant pas partie de ce lot boycotté par un auditoire certes hétérogène mais dont la majorité écrasante exprime une préférence pour des genres musicaux dits populaires, devenus en fait une tradition qui se manifeste de la façon la plus nette. Tadlaoui ne méprise pas la musique populaire, il sait l'introduire dans ses compositions en la modernisant.
Cette approche a été intelligemment reproduite par l'intéressé qui a pris la ferme résolution de lancer un produit où des rythmes empruntés de la musique Gnawa, andalouse, Ghiwane… épousent des textes profonds mais fluides, écrits par des paroliers comme Abdelghaffar Benchekroun, Nass Ghiwane, Mohamed Batoulli. L'objectif étant de rallier des foules autour de ce travail. Pour cela, notre artiste ne lésine pas sur les moyens.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.